En bref

Au début de l'année, l'Union européenne a enquêté sur des pratiques déloyales concernant les véhicules électriques fabriqués en Chine. Ces véhicules auraient bénéficié de subventions excessives de la part de la Chine, ce qui aurait eu pour effet d'exclure complètement les concurrents du marché européen. À la suite de cette enquête, une nouvelle taxe à l'importation a été introduite à partir de juillet 2024, allant de 17,4 % à 37,6 %. MG et Maxus ont obtenu le taux le plus élevé.

Malgré les négociations et les délégations nécessaires, il semble que les nouvelles taxes à l'importation pour les voitures construites en Chine vont faire chou blanc devant les tribunaux. En effet, Saic, la société mère de MG et Maxus, entre autres, ne supporte pas que ses deux marques se voient imposer le tarif d'importation le plus élevé, en dépit d'une coopération à grande échelle et d'arguments de grande portée.

Alors, tribunal

SAIC est donc contraint de se défendre devant les tribunaux. D'une part pour obtenir gain de cause, d'autre part pour défendre ses intérêts juridiques. En effet, le groupe estime que l'enquête européenne sur les voitures construites en Chine a obligé les constructeurs à divulguer des informations sur l'entreprise de manière disproportionnée. Des informations souvent sensibles et susceptibles d'intéresser les concurrents.

En outre, le SAIC estime que, malgré la divulgation de tous les secrets commerciaux et des contre-arguments étayés, l'UE a délibérément ignoré des informations importantes et a tout de même appliqué un tarif douanier plus élevé.

Pour clarifier, il s'agit actuellement d'une loi provisoire qui ne sera pas officiellement gravée dans le marbre avant novembre 2024. Il semble donc que SAIC fera tout ce qui est en son pouvoir pour se débarrasser de l'augmentation des importations d'ici novembre. La Chine contre l'Europe, curieux de voir qui sera le plus lésé…

Pour en savoir plus sur l'augmentation des taxes d'importation sur les électriques produites en Chine, c’est par ICI.