Crevons directement l’abcès : la nouvelle Nissan Z, successeur de la 370Z, ne viendra pas en Europe. Nissan pense que nos normes antipollution sont devenues trop strictes pour que l'on puisse trouver une solution commerciale acceptable pour le coupé sportif japonais.

CLINS D'ŒIL AU PASSÉ

Qu'est-ce qu’on va rater ? En bref : une biplace sacrément bien stylée, avec un V6 3,0 litres, ula propulsion et une boîte de vitesses manuelle à six rapports. Ou automatique à neuf vitesses en option. Allons un peu plus loin : un coupé de 4,38 m de long, avec un capot allongé et une ligne de toit qui semble courir du pare-brise aux fesses d'un seul trait. Dans le design, Nissan a également repris certains éléments du passé : les phares à LED font un clin d'œil à la 240ZG, les feux arrière à LED à la 300ZX.

À l'intérieur, cette Nissan Z allie également moderne et classique. Vous disposez d'un tableau de bord de 12,3 pouces et d'un écran tactile de 8 pouces, mais dans le plus pur style tuning, les Japonais continuent de monter trois jauges analogiques au sommet de la planche de bord. Il existe deux versions, Sport et Performance (avec spoiler arrière et différentiel à glissement limité mécanique), et une édition spéciale de lancement. Il s'agit de la Proto Spec, reconnaissable à ses nombreux accents jaunes, et qui, comme par hasard, est limité à 240 unités.

BASES RENOUVELÉES

Le V6 3,0 litres biturbo développe 405 ch et 475 Nm. Cette puissance va toujours aux roues arrière. De série, par le biais d'une boîte de vitesses manuelle à six rapports avec fonction d'adaptation du régime (talon-pointe) et, sur la version Performance, en option par le biais d'une nouvelle boîte automatique à neuf rapports également équipée d’un launch control. Les fondamentaux de cette Nissan Z sont basés sur ceux de la 370Z, mais Nissan affirme avoir rendu la caisse beaucoup plus rigide, développé de nouveaux amortisseurs qui devraient également permettre à la Z d'être plus stable en courbes et également revu entièrement la suspension.