Il est difficile de le croire, mais cela fait quatre ans que Tesla a dévoilé au monde entier son Roadster de deuxième génération. Alors que la première génération était une Lotus Elise convertie avec un pack de batteries, la nouvelle génération se voulait un fleuron des prouesses techniques de la marque automobile américaine. Elle devait, entre autres, être équipée de moteurs de fusée (sans blague) permettant un sprint de seulement 1,1 seconde au jusqu’à 100 km/h. Alors que le Roadster était censé voir le jour en 2022, il a été repoussé à 2023.

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Le Roadster suit ainsi la voie du Cybertruck. Le pick-up électrique de Tesla, qui devait sortir cette année et qui a été repoussé à 2022. Le Roadster a également été repoussé d'un an, à 2023. Selon Tesla, la raison en est - vous ne devinerez jamais - la pénurie des fournisseurs. Ou en Français : les puces. En raison du stock limité de ces puces informatiques, il est naturellement tout à fait logique de se concentrer sur les modèles de masse comme le Model 3 et le Model Y plutôt que sur les produits de prestige comme le Roadster.

Quoi qu'il en soit, si le Roadster apparaît en 2023 (si tout va bien), vous aurez affaire à une voiture qui aura déjà six ans. Plus encore, en 2017 ce Roadster était une machine hallucinante (même si ce n’était qu’un concept), aujourd'hui le constructeur de voitures de sport Rimac a déjà une voiture électrique hyper performante à son catalogue avec sa Nevera. Entre-temps, Rimac est devenu si grand qu'il est copropriétaire de Bugatti. La question est donc de savoir si le Roadster sera encore assez frais au moment de son lancement. Nous le saurons (peut-être) en 2023.