La semaine dernière, une fuite révélait que Tesla avait introduit un brevet pour des nouveaux essuie-glaces au lazer. Si le constructeur américain met effectivement en pratique son idée folle d'essuie-glace - et avouons-le, il y a de fortes chances que cela arrive à Tesla - il pourrait s'agir de la première révolution majeure dans la technologie des essuie-glaces depuis l'apparition des balais en caoutchouc sur les voitures. Mais quelles ont été les autres innovations au cours des dernières décennies ?

MONOBLADE DE MERCEDES

L'une des idées les plus connues et les plus marquantes de l'histoire de l'essuie-glace vient de Mercedes-Benz. Aussi stoïques que puissent paraître les modèles W201 (ou 190) et W124 (ou Classe E) des années 1980 et 1990, ils cachaient une création totalement contradictoire : le Monoblade. Cet essuie-glace unique était monté en position centrale et bénéficiait d’un mécanisme spécifique qui modifiait son parcours histoire de couvrir la quasi totalité du pare-brise. Cela en fait l'essuie-glace le plus efficace de son époque, bien que la technologie complexe se soit révélée plus sensible à l'usure au fil du temps.

UN ESSUIE-GLACE, DEUX BRAS

Un autre exemple de voiture dotée d'un seul essuie-glace est issu du projet dit B-Zéro, la collaboration entre Toyota et l'entreprise PSA de l'époque pour construire une voiture urbaine. Les Citroën C1, Peugeot 107 et Toyota Aygo qui en sont issues partageaient de nombreuses pièces et n'avaient toutes qu'un seul essuie-glace. Il avait deux bras : un bras de maintien et un bras de direction. Ainsi, l'essuie-glace commence horizontalement au bas du côté passager et termine sa course verticalement du côté conducteur. La motivation ici n'était pas tant de construire le meilleur essuie-glace du monde, comme chez Mercedes, mais de maintenir les coûts de production et d'entretien aussi bas que possible.

PAS D'ESSUIE-GLACE ? Euh, presque

Chez Seat, ils étaient apparemment fatigués de regarder ces horribles essuie-glaces. Les designers de l'Altea, par ailleurs ordinaire, ont décidé de faire disparaître les essuie-glaces dans la carrosserie. De nos jours, nous constatons souvent que les balais d'essuie-glace sont cachés un peu plus profondément sous le capot par temps sec, mais chez Seat, les deux essuie-glace étaient cachés verticalement dans les montants A. En les activant, ils sortaient vers le bas.

DES ESSUIE-GLACES PARTOUT

Les autres constructeurs ne se lassent pas des essuie-glaces. Dans les années 1980, Toyota a par exemple décidé de proposer des essuie-glaces séparés pour les vitres latérales, voire les rétroviseurs latéraux, sur le marché intérieur japonais. Malheureusement, nous ne pouvons pas trouver de photos de ce système, mais la théorie était que par temps de pluie, il était parfois impossible de voir clairement dans les rétroviseurs et que l'essuie-glace offrait une solution. Sachant que Toyota, à cette époque, montait également des essuie-phares et parfois même deux essuie-glaces arrière sur ses voitures - comme sur la Cressida ci-dessus - vous pouvez calculer qu'il y avait des Toyota avec peut-être 8 essuie-glaces. Alors quand vient le temps de les remplacer…

TROIS ESSUIE-GLACES

Dans les années 60, Jaguar ne s'est pas non plus contenté de deux simples essuie-glaces, même si la marque n'est pas allée aussi loin que Toyota. La Jaguar E-Type possède dans certaines versions trois essuie-glaces. Cependant, ils n’etaient pas tant là pour luxe ou par principe, mais plutôt par nécessité. Le pare-brise large et bas de la première génération de la E-Type cabriolet et coupé n'était pas assez haut pour accueillir deux essuie-glaces conventionnels. Pourtant, il existe des types E avec deux essuie-glaces : il s'agit de versions 2+2 avec un empattement plus long et un toit légèrement plus haut, de sorte que le pare-brise était suffisamment haut pour deux essuie-glaces plus grands.

Connaissez-vous des voitures avec des essuie-glaces uniques ? Dites-le nous dans les commentaires !