
Ferrari a terminé sa variante ouverte de la Roma, et elle reçoit le suffixe Spider comme d'habitude. Outre cela, ce cabriolet n'a pas grand-chose d'habituel, bien au contraire. Il faut remonter 54 ans en arrière pour trouver une autre Ferrari similaire...
Croyez-le ou non, mais c’était déjà en2019 que le rideau se levait sur la Roma chez Ferrari. À l'époque, ce modèle nous avait surpris par son style sournoisement « Aston Martien », mais nous y sommes tellement habitués maintenant qu’on ose dire qu'il s'agit de l'une des plus belles Ferrari du moment. Après trois ans et demi, on s'attendrait à ce qu'une voiture normale passe par un facelift, mais pas chez Ferrari.
PORTOFINO QUI ?
Voici donc la Ferrari Roma Spider, la même mais avec un toit pliant. Pas n'importe quel toit, car il est fabriqué en tissu pour gagner du poids. En soi, ce n'est pas si exceptionnel, si ce n'est que c'est la première fois que Ferrari monte un toit pliant en tissu sur un modèle avec le moteur à l'avant depuis la 365 GTS4 « Daytona » de l'année bénie 1969. Depuis lors, toutes les Ferrari décapotables ont eu un toit rigide si elles avaient le moteur à l'avant, il suffit de regarder la Portofino. Et pendant que vous regardez cela, écartez-le immédiatement, parce que cette Roma ouverte semble être la remplaçante ce modèle maintenant vieux de six ans.

Selon Ferrari, sa capote est aussi silencieuse que l'aurait été un cabriolet avec un toit pliant en acier, ce qui rend la Portofino M déjà superflue. Le toit de la Roma Spider s'ouvre également en 13,5 secondes au lieu des 14 secondes nécessaires à son aîné, et vous pouvez le faire à des vitesses allant jusqu'à 60 km/h au lieu de 40 km/h. En outre, la Roma Spider est techniquement une voiture 4-places - ou « 2+2 », comme on l'appelle chez Ferrari, car le terme « banquette arrière » est peut-être un peu exagéré.
84 KILOS
Sous la carrosserie, donc, tout reste reconnaissable pour ceux qui ont le privilège de connaître la Roma ordinaire. On peut donc compter sur un moteur V8 biturbo de 3,9 litres à l'avant, qui transmet sa puissance aux roues arrière par l'intermédiaire d'une transmission automatique à double embrayage à huit rapports. Cette puissance reste également inchangée, avec 620 ch et 760 Nm de couple. Le résultat est donc un temps identique de 0 à 100 en 3,4 secondes par rapport à la Roma à toit fixe, malgré les 84 kilos que le design du toit ajoute au Spider de toute façon. La vitesse maximale de 320 km/h reste également inchangée, mais les 200 km/h sont atteints un peu plus lentement, en 9,7 secondes au lieu de 9,3.

Une différence qu’on ne peut pas expliquer pour l'instant est celle du prix. En effet, Ferrari n'a pas encore fixé de prix pour sa variante ouverte de la Roma. Pour le coupé, par exemple, on demande 215 000 €, mais il faut s'attendre à ce qu'il y en ait un peu plus.
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