La première génération du C-HR était une Toyota extrêmement polarisante. Du moins en termes de design, car sous sa carrosserie, il bénéficiait de la technologie hybride éprouvée de la marque. Le C-HR de deuxième génération veut réitérer l'exploit et propose également un groupe motopropulseur rechargeable. Il ne faut donc pas se voiler la face, il s'agit bien d'une Prius surélevée.

Made in Belgium

En termes de design, la nouvelle génération de C-HR ressemble déjà à l'enfant chéri de la Prius et du bZ4X. Le nez est acéré et audacieux, les flancs sont dynamiques et l'arrière élevé. Avec ses 4,63 mètres de long, il est à peine plus court que son prédécesseur (-3 cm), mais le nouveau C-HR est plus large de 3 centimètres (1,83 mètre). Cette caractéristique, associée à la hauteur de toit relativement basse de 1,56 mètre, confère à ce C-HR une allure très sportive.

La nouvelle génération se distingue déjà par ses couleurs bi-ton, ses poignées de porte encastrées dans la carrosserie et ses feux arrière continus avec le logo C-HR mis en évidence. Toyota précise que la nouvelle génération du C-HR a été développée en Belgique (Zaventem) et qu'elle est donc totalement d'inspiration européenne. En termes de design, on ne peut pas leur en vouloir.

LEXUS à l’arrière

Autre caractéristique des clients européens : les exigences élevées en matière de design intérieur. Et bon sang, on voit remarquablement beaucoup d'influences Lexus dans ce C-HR. Des matériaux de haute qualité, un bon ajustement et deux écrans numériques sur le tableau de bord. De série, le C-HR dispose d'un combiné d'instruments de 12,3 pouces, le système d'infodivertissement taille à 8 ou 12,3 pouces, selon le niveau de finition. Un affichage tête haute ? Il est en option. Prêt pour l'avenir !

Ce n'est d'ailleurs que la partie émergée de l'iceberg. Grâce à la clé numérique sur smartphone, le C-HR sait qui est le conducteur, ajuste immédiatement le siège, l'éclairage, l'infodivertissement et la disposition du combiné d'instruments. L'éclairage d'ambiance ? pas moins de 64 couleurs ! Enfin, à l'instar de Lexus, le C-HR est doté d'une aide au stationnement qui permet au Japonais de se garer automatiquement...sans que le conducteur doive être présent au volant !

Avec toute cette attention portée à la splendeur technique, on en oublierait presque qu'on peut aussi s'asseoir dans ce C-HR. Et honnêtement, Toyota fait de même. Car dans la communication officielle, il n'y a pas un mot sur l'augmentation de l'espace intérieur ou du volume du coffre. Il faut donc s'attendre à ce que cette deuxième génération, comme son prédécesseur, ne soit pas une merveille d'espace. Mais bon, qui veut être beau...

HYBRIDE, HYBRIDE et HYBRIDE RECHARGEABLE

Contrairement à son grand frère bZ4X, vous ne trouverez pas de groupe motopropulseur entièrement électrique sous le capot du C-HR. Le mot « électrifié » est le maître mot du C-HR. Il y a donc deux hybrides et un hybride rechargeable. Ce dernier est équipé d'un 4-cylindres 2,0 litres qui, associé à un moteur électrique, développe 223 ch. L'électricité pure permet à cette variante de parcourir jusqu'à 66 kilomètres. Compte tenu de la suppression de l'avantage fiscal en Belgique, cette version arrive peut-être un peu trop tard.

Que diriez-vous d’un hybride normal ? Dans le cas du C-HR, les groupes motopropulseurs ne manquent pas. Il y a, par exemple, un 4-cylindres atmosphérique de 1,8 litre qui, associé à un moteur électrique, développe 140 ch. Selon Toyota, cela permet une consommation standard de seulement 4,8 l/100 km. Vous préférez un peu plus de puissance ? Il y a l'hybride 2,0 litres. Il développe 198 ch et, selon Toyota, ne consommerait pas une goutte d'essence de plus que le 1.8. Le 2.0 Hybrid est également disponible en option avec une transmission intégrale, où un moteur électrique supplémentaire de 41 ch sur l'essieu arrière assure une meilleure adhérence.

À la fin de l'année, Toyota commercialisera la deuxième génération du C-HR sur notre marché.