Ne tournons pas autour du pot : Toyota a raté le train des véhicules électriques. La marque est même encore dans les embouteillages en direction de la gare. Il y a cependant de l'espoir pour l'avenir, car le géant japonais va se concentrer fortement sur le marché du 100% électrique dans les années à venir. Pour ce faire, il se concentre sur quatre types de batteries. Passons-les en revue.

HAUTES PERFORMANCES !

Ce faisant, la marque japonaise ne réinvente pas l'eau chaude, puisque d'autres marques automobiles proposent également différents types de batteries. On peut dire qu'il s'agit de batteries de composition différente. Chacune d'entre elles a ses avantages et ses inconvénients et Toyota en est bien consciente. Elle souhaite rendre les électriques accessibles au plus grand nombre en se concentrant sur les batteries LFP (lithium fer phosphate). Il s'agit de batteries qui, en résumé, sont moins chères à produire, mais dont la vitesse de charge est moins rapide et qui offrent « moins d'autonomie par kWh ». Bien que ce dernier point ne soit pas tout à fait vrai de nos jours, à en juger par l'autonomie de + 600 km que Toyota veut obtenir de la batterie que Toyota baptise « Popularisation ».

Outre cette batterie d'entrée de gamme, il y a aussi la fameuse batterie lithium-ion. Toyota en développera deux versions, la « Performance » et la « High Performance ». Ces noms n'affectent pas tant la puissance que l'autonomie. Par exemple, la première devrait offrir une autonomie de +800 km, tandis que la deuxième devrait offrir plus de 1000 km d'autonomie. Enfin, il y a aussi le Saint-Graal, la batterie solide. En 2027, elle devrait faire son apparition sous la carrosserie d'une Toyota/Lexus électrique et s'imposer avec une autonomie de +1 000 ch et des vitesses de charge inédites.

PLUS HAUT / MOINS HAUT

Le plaisir ne s'arrête pas là, car à terme, Toyota souhaite que la batterie solide évolue encore, pour permettre une autonomie allant jusqu'à 1 200 km en une seule charge. À cette fin, la marque japonaise ne vise pas seulement des développements internes de la batterie, la hauteur de la batterie aura également un impact majeur. Par exemple, la hauteur actuelle du boîtier de la batterie de la bZ4X est de 15 centimètres. Toyota souhaite réduire cette hauteur à 12 cm, voire à 10 centimètres, avec les futures batteries.

Cela permettra d'abaisser l'ensemble de la carrosserie. Ce qui est évidemment bon pour la ligne. Et en parlant de ligne, Toyota rendra ses électriques de la prochaine génération très aérodynamiques (pensez aux Hyundai Ioniq 6/ Mercedes EQS) afin de maximiser encore davantage l'autonomie. Ah bon, c'était différent avec la Prius ?