Les études de qualité ne racontent bien sûr pas toute l'histoire. Il existe des voitures japonaises qui ne peuvent pas rouler plus de six mois sans passer par le garage, ou des voitures d'un certain groupe anglo-indien qui roulent sans problème depuis des décennies. Et cela contredit ce qu'affirment les grandes études de marché. Néanmoins, ces analyses révèlent souvent une tendance importante. C'est le cas de cette étude menée par la plateforme suédoise Kvdbil sur la santé des batteries des véhicules électriques d'occasion.

Depuis des années, les batteries à semi-conducteurs sont présentées comme la grande avancée pour les voitures électriques. Une plus grande autonomie, plus compactes, plus légères et plus rapides à recharger... Sur papier, cela semble être le rêve. Mais dans la pratique, cette technologie s'avère extrêmement difficile à mettre en œuvre. Aujourd'hui, elle reste principalement réservée aux véhicules d'essai, car une voiture de série équipée d'une batterie à semi-conducteurs ? Nous l'attendons toujours.

La bataille des batteries à semi-conducteurs fait désormais rage dans le monde automobile. Si ce terme ne vous dit rien, voici quelques explications. De nombreux constructeurs souhaitent être les premiers à proposer une batterie pour véhicule électrique qui, en bref, remplace le liquide qui relie les pôles d'une batterie lithium-ion classique par un matériau solide. Une telle batterie à semi-conducteurs offrirait en effet une plus grande autonomie, une plus grande capacité de charge et un risque d'incendie réduit...

Ne tournons pas autour du pot : Toyota a raté le train des véhicules électriques. La marque est même encore dans les embouteillages en direction de la gare. Il y a cependant de l'espoir pour l'avenir, car le géant japonais va se concentrer fortement sur le marché du 100% électrique dans les années à venir. Pour ce faire, il se concentre sur quatre types de batteries. Passons-les en revue.

Volvo désire ne produire que des voitures purement électriques à partir de 2030 et ils ne sont pas les seuls. De nombreux autres constructeurs ont également déclaré qu'ils passeraient au tout-électrique à cette date. Cela signifie que d'ici dix ans, la demande de batteries sera beaucoup plus forte et que certains constructeurs automobiles vont produire eux-mêmes des batteries. Volvo s'est associé à Northvolt pour ce faire.

À partir de 2023, l'Automotive Cells Company, une société créée par Stellantis et Total Energies, produira des batteries pour voitures électriques sur le sol européen. Daimler entre désormais dans cette entreprise. Ensemble, ils veulent devenir leader du marché européen de la production de batteries, maintenant ainsi la position du Vieux Continent au centre du secteur automobile mondial.

Aujourd'hui, Volvo et le producteur suédois de batteries Northvolt ont annoncé la création d'une coentreprise pour développer et produire de nouvelles batteries pour les voitures électriques. Northvolt est un fournisseur de batteries pour voitures électriques et collabore déjà avec Volkswagen et le groupe BMW. Volvo ne souhaite construire que des voitures électriques à partir de 2030 et s'assure un fournisseur permanent grâce à la joint venture.