Premier essai : Peugeot 5008 (2024)

Premier essai : Peugeot e-5008 (2024)

Après la pluie le beau temps, comme on dit. Chez Peugeot, la phrase est différente : après le 3008, vient le 5008. Comme son petit frère, le plus grand des SUV au lion s’électrifie avec es variantes hybride, hybride rechargeable et électrique. Ce qui ne change pas : il offre toujours de la place pour 7 !

Chose promise, chose due. Peugeot avait annoncé que sa gamme serait électrifiée et la marque au lion met tout en œuvre pour tenir parole. Ainsi, chaque nouveau modèle qui sort a droit à une version électrique. Ce fut le cas des 208, 2008, 308, 3008 et désormais du 5008 !

Qu’est-ce que c’est ?

Le Peugeot 5008 est, comme son nom l’indique, la plus grande des Peugeot. Enfin, surtout si on omet de compter les camionnettes et autres utilitaires. Cette nouvelle génération applique la même recette que la précédente : le 5008 est donc une version allongée du 3008.

Premier essai : Peugeot e-5008 (2024)

Règle de trois

Comme son petit frère, le nouveau Peugeot 5008 repose sur la plateforme STLA Medium du groupe Stellantis. Voilà qui lui donne accès à une foulée de pièces et de motorisations. D’ailleurs, sur ce plan-là, Peugeot applique la règle de trois : 3 motorisations électrifiées. Pas de diesel, mais plutôt un hybride, un hybride rechargeable et des versions électriques.

Mieux encore, cette « règle de trois » est appliquée aux versions électriques. L’année prochaine, on verra arriver une variante à transmission intégrale qui produira 320 ch ainsi qu’une autre version « Grande Autonomie » dotée d’une grande batterie de 96 kWh.

Premier essai : Peugeot e-5008 (2024)

Pour l’instant, du moins au lancement, le Peugeot e-5008 se contente d’un moteur électrique de 210 ch et 345 Nm de couple sur le train avant. Il utilise une batterie de 73 kWh, ce qui lui confère une autonomie de 502 km (WLTP). Côté charge, cette dernière acceptera une puissance assez modeste de 160 kW, ce qui fera passer sa charge de 20 à 80 % en 30 min sur une borne adéquate.

Pas de diesel, mais de l’hybride

Pour le reste, l’entrée de gamme du 5008 sera hybride. Secrètement, on le connait déjà. D’abord parce qu’il est utilisé par les derniers produits du groupe, comme la Lancia Ypsilon, mais surtout puisqu’il utilise le même 3-cylindres de 1,2 litre qu’avant. Vous savez : ce fameux moteur « PureTech » qui a fait les gros titres. Cependant, Peugeot assure avoir corrigé le tir cette fois-ci en remplaçant la courroie problématique par une chaine. Ce bloc est couplé à une boîte double embrayage 6-rapports qui comprend un petit moteur électrique. Résultat : 136 ch.

Premier essai : Peugeot e-5008 (2024)

Enfin, on trouve une motorisation hybride rechargeable. Une première pour le 5008 ! Ici aussi, on connait la bête puisqu’il s’agit d’un ensemble basé sur le 4-cylindres essence de 1,6 litre. Il s’accouple à un nouveau moteur électrique de 125 ch à l’intérieur d’une nouvelle boîte double embrayage 7-rapports. Grâce à une batterie de 17,8 kWh, son autonomie électrique est de 82 km (WLTP).

Différent du 3008

Son petit frère ayant opté pour une carrosserie de SUV-Coupé, cela donne le champ libre au plus grand des SUV au lion de s’affirmer comme tel. L’occasion idéale pour une poussée de croissance. Et pas n’importe laquelle, puisque le 50058 gagne 15 cm en longueur (4,79 m), tandis que son empattement grandit de 6 cm (2,9 m)

Premier essai : Peugeot e-5008 (2024)

Comme à l’accoutumée, la face avant est partagée avec le 3008. On retrouve donc cette fameuse calandre qui se fond dans le bouclier, le blason de la marque ainsi que la signature visuelle verticale. Contrairement aux défenses de morse d’avant, elle est sensée faire référence aux griffes du lion. Sur les flancs, Peugeot continue avec son trompe-l’œil. Vous savez, cette ligne chromée qui commence à fuir vers le bas au niveau de la vitre de custode. Voilà qui donne l’impression que ce 5008 est moins carré qu’il ne l’est réellement. Enfin, à l’arrière, les feux à la signature visuelle triplée viennent se fondre dans un bandeau noir traversant le hayon.

Sept un jour, sept toujours

D’ailleurs, changeons un peu notre façon de vous présenter l’habitacle : une fois n’est pas coutume, commençons par l’arrière. Dans le coffre, on trouve soit 748 litres d’espace de chargement, soit 259 litres une fois la troisième rangée en place. Cette dernière fait d’ailleurs partie de la dotation de série, le 5008 est donc d’office un SUV 7-places.

Premier essai : Peugeot e-5008 (2024)

Peugeot annonce fièrement que, grâce à son plancher du coffre modulaire, on peut facilement loger deux grandes valises avec tous les sièges relevés. Pratique ! L’accès aux places arrière est également amélioré. Le nouveau système EasyAccess coulisse et pivote le siège du deuxième rang sans le plier. Pratique, surtout pour éviter que son enfant se plie en portefeuille…

Enfin, pour la partie avant, tout semble repris tel-quel du nouveau 3008. On retrouve donc cette planche de bord des plus originales – pour ne pas dire étranges – qui est totalement dominée par nouveau i-Cockpit. Il comprend un grand écran de 21 pouces qui regroupe l’instrumentation et l’infodivertissement, ainsi qu’un autre écran tactile de 10 pouces avec une série de touches raccourcis configurable. C’est joli, mais l’ergonomie est brouillonne puisque tout passe par l’écran. Et encore, on ne vous parle pas du petit volant…

Premier essai : Peugeot e-5008 (2024)

Compétent, mais pas transcendant

Histoire de plaire à l’Europe, on n’essaye pour l’instant que la version électrique, logiquement baptisée e-5008. Mieux encore, on l’essaye dans le pays de la voiture électrique…la Norvège ! Ceux qui ont déjà mis le pied dans ce fabuleux pays sauront pourquoi nous allons garder les impressions de conduite dynamique…pour notre essai en Belgique !

Bref, sur ces routes droites et à un rythme coulé obligé par les contraventions démesurées imposées par l’état norvégien, on découvre un grand SUV électrique bien dans ses bottes. Son confort est bien travaillé, tandis que ces performances restent respectables – après tout, après tout 210 ch pour 2,3 tonnes, c’est pas la folie. On tient cependant à applaudir les équipes de Peugeot car l’isolation phonique est très bien travaillée.

Premier essai : Peugeot e-5008 (2024)

Enfin, malgré sa taille et malgré son poids, le Peugeot e-5008 Electric 210 nous prouve qu’il peut également être frugal. Après 200 km, l’instrumentation de bord affiche une moyenne de 15,3 kWh/100 km. C’est bien mieux que les 18,3 kWh/100 km de la fiche technique, mais on est certain que les routes norvégiennes y sont pour quelque chose…

Le SUV 7-places électrique le moins cher ?

Après ces kilomètres, le nouveau e-5008 se montre donc convainquant. La fiche de prix ne fait qu’appuyer se sentiment. Eh oui, la version électrique d’entrée de gamme s’affiche à 51 500 €. C’est un sacré paquet d’argent, mais cela fait surtout du e-5008 le SUV électrique 7-places le plus abordable du moment ! Le reste de la gamme commence à 41 800 € pour l’hybride et 48 300 € pour l’hybride rechargeable.

Premier essai : Peugeot e-5008 (2024)

Conclusion

Le Peugeot 5008 est pour l’instant le SUV le plus populaire de son segment en Europe. Cette nouvelle génération ne devrait qu’accroire ces chiffres de ventes grâce à son habitabilité, sa bonne finition et à sa version électrique compétente. Si ces trois éléments ne suffisent pas, il y a toujours le prix !

Specificaties

Motor

moteur électrique

Puissance

210pk

Couple

345 Nm

Overbrenging

rapport fixe

Transmission

voorwiel

Poids

2 300 kg

Vitesse de pointe

170 km/u

Prix du vehicule essayé

€ 51 500.00

Prix de base

€ 41 800.00

0 à 100 km/h

9.70 sec

Coffre min.

259 L

Coffre max.

748 L

Rejet de CO2

0 g/km

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