Les élections approchent à grands pas, mais quelles sont les positions des partis politiques belges sur la mobilité ? De la taxe kilométrique à la congestion en passant par les voiture-salaires, etc. Autofans a posé les questions difficiles aux principaux partis politiques wallons.

La réforme de la taxe de circulation, cela fait des années qu'elle se prépare. Mais quelle forme prendra-t-elle à l'avenir ? La taxe kilométrique verra-t-elle le jour et qu'en est-il des autres formes de taxes routières ?

PS

Le PS considère que la fiscalité automobile ne peut s’appréhender qu’au regard de l’existence d’offres alternatives possibles, il ne faut pas lier la fiscalité de la voiture automobile uniquement en fonction de l’usage.

MR

Vu la transformation des véhicules et la congestion routière, une révision moderne de la fiscalité automobile est nécessaire. Actuellement, celle-ci a un impact limité sur les comportements, et la charge fiscale globale est déjà considérable. Nous refusons de l’augmenter davantage. C’est pourquoi le MR s’oppose au projet de taxe kilométrique, qui ne tient compte ni de la situation professionnelle ou familiale des usagers, ni de certains enjeux environnementaux.

Écolo

Nous sommes favorables à la mise en place d’une contribution kilométrique intelligente qui permette de prendre en compte l’usage réel de la voiture avec recette fiscale inchangée. Ce système, accompagné de balises claires, doit permettre de rétablir plus de justice au niveau de la fiscalité automobile. Cette contribution sera applicable en fonction de critères comme l’heure de pointe, la puissance du véhicule, la performance écologique ou encore la desserte en transport en commun.

PTB

Nous nous opposons à l'introduction de nouvelles taxes sur l'utilisation des voitures, telles que la taxe kilométrique. Nous pensons que tant que les transports publics ne seront pas suffisamment développés afin de permettre aux travailleurs de se rendre au travail, aucune taxe ne les convaincra de ne pas utiliser leur voiture. En investissant massivement dans les transports publics et les autres formes de transport, nous pouvons offrir une véritable alternative à la voiture.

Les Engagés

Nous sommes vigoureusement opposés à une taxe kilométrique qui, si elle est dite « intelligente », sanctionne les navetteurs et qui, si elle s’applique indistinctement, sanctionne les habitants des zones rurales. Aucune taxe kilométrique n’est envisageable aussi longtemps qu’il n’y a pas d’alternative crédible à l’usage de la voiture d’une part et tant que les usagers paieront des accises d’autre part (ce qui cessera un jour vu l’électrification).

DéFI

DéFI défend un modèle de tarification kilométrique intelligente remplaçant les taxes de mises en circulation et de circulation actuelles, un système à développer sur l’ensemble du pays qui ferait basculer le mode de taxation de la voiture de la possession à l’usage, en veillant à ne pas pénaliser ceux qui utilisent leur véhicule de manière modérée et responsable. Les tarifs seraient modulés en fonction du type de véhicule, des heures, des zones géographiques, etc.

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