Essai

Essai : BMW 420d Cabriolet (2021)

La nouvelle BMW Série 4 est également disponible en version cabriolet. Elle reprend le look de la Série 4 Coupé et rompt avec le passé. On essaye la version diesel d’entrée de gamme, la 420d.

Au début de ce siècle, les cabriolets au toit pliant en métal ont connu un engouement soudain, grâce à la Mercedes SLK. BMW a également suivi cette tendance en dotant la Série 3 Cabriolet d'un toit pliant en métal. Ce toit a été repris sur la première génération de la Série 4, bien que les concurrents Mercedes et Audi aient continué à ne jurer que par un toit en tissu. Avec la nouvelle Série 4, BMW a rejoint le groupe des cabriolets en tissu. Ainsi, l'apparence de la décapotable en devient un peu plus pure.

BIEN ISOLÉ

Le toit pliant en acier était présenté à l'époque comme une solution miraculeuse qui permettrait de mieux isoler l’habitacle contre les intempéries et le bruit ambiant. Aujourd'hui, BMW affirme que le toit en tissu est si bien isolé qu'on a l'impression d'être dans un coupé lorsque le toit est fermé. On ne va pas les condredire. Avec le toit fermé, les bruits ambiants sont extrêmement bien filtrés. Pourtant, une telle décapotable demande à être conduite ouverte. Si tel est le cas, il est préférable de choisir un pare-vent qui peut être monté au-dessus des sièges arrière et qui élimine pratiquement les rafales de vent dans l'habitacle. BMW ne propose pas le pare-vent de série et c'est bien dommage. Cependant, le montage du ce dernier vous prive de la possibilité d'emmener deux passagers supplémentaires. Autrement, deux passagers plus petits peuvent facilement prendre place sur la banquette arrière tout en conduisant le cabriolet, bien que la position assise à l'avant soit plus généreuse.

pourquoi chosir un diesel ?

Alors que le paysage automobile est à un tournant, on peut s'attendre à ce que les versions diesel soient les premières à s'envoler, au profit d'une motorisation hybride offrant à peu près les mêmes performances. Cependant, BMW s'en tient à une version diesel pour la Série 4 Cabriolet, même si ce modèle est plutôt niche. En effet, BMW propose non seulement cette 420d de 190 ch - équipée du système hybride doux 48V - mais aussi la 430d de 286 ch pour ceux qui veulent un peu plus de puissance. Cependant, un diesel dans un cabriolet doit être un choix conscient de l'acheteur, un acheteur qui parcourt de longues distances. Parce que, avouez-le, dans un cabriolet, ça doit avoir un moteur à essence doux. Le moteur diesel est loin d'être mauvais, mais il ressemble au dernier témoin d'une époque où l'on semblait préférer l'économie au dynamisme.

D'autre part, les caractéristiques de conduite de cette BMW sont contemporaines. Disponible uniquement avec une boîte de vitesses automatique, ce cabriolet 420d s'avère être une routières tout à fait confortable. Le toit enlevé, le vent dans les cheveux et nous pouvons commencer à conduire sur nos routes de campagne ou rêver à des vacances dans une Italie ensoleillée. La BMW bénéficie d'une répartition des masses presque égale et d'une direction avant très précise. En revanche, le volant, qui, avec sa direction assistée électronique, a encore des difficultés à augmenter la régularité, nuit à l'ambiance de fête.

CONCLUSION

Le passage de la Série 4 Cabriolet à une capote en tissus est une bonne chose, car l'isolation acoustique est excellente. Cependant, nous ne recommandons plus le choix d'un diesel, bien que nous n'ayons jamais compris l'idée d'un moteur diesel dans un cabriolet. Le confort prime sur la dynamique de conduite dans cette BMW et cela se traduit principalement par un comportement moins souple de la direction.

Spécifications

Puissance190 pk
TransmissionAutomatique, 8 rapports
Entraînementachterwiel
Poids1 750 kg
Vitesse maximale236 km/h
Prix du modèle de base€ 58 100
0 à 100 km/h7.60 sec
Consommation moyenne en essai6.20L/100km
Capacité minimale du coffre385 L
Émissions de CO2127 g/km
Taxe routière0

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