2022 se termine une fois de plus dans le rouge pour le marché automobile belge, avec une baisse de 4,4% par rapport à 2021. Néanmoins, le vent semble avoir tourné et le secteur commence à retrouver sa vitesse de croisière, juste à temps pour le Salon de l'Auto de Bruxelles.
2022 n'a pas été une année facile pour le secteur automobile belge, principalement en raison de problèmes de production et d'approvisionnement qui ont entraîné des retards de livraison allant jusqu'à un an et demi. La pénurie de semi-conducteurs, en particulier, a mis des bâtons dans les roues des chaînes de production, tout comme certaines pièces spécifiques provenant de Russie ou d'Ukraine. Mais le pouvoir d'achat est également en berne en raison des prix élevés de l'énergie et du logement. Bref : il ne faut donc pas s'étonner que les immatriculations de voitures neuves soient à leur plus bas niveau depuis 1995.
LUMIÈRE AU BOUT DU TUNNEL
Pour être précis, 366 303 nouvelles voitures ont été immatriculées. Cela représente une baisse de 4,4 % par rapport à 2021, qui était déjà une année très faible avec 383 123 voitures neuves. En comparaison, il y avait encore 550 003 voitures neuves immatriculées en Belgique en 2019. Pourtant, il y a officiellement de la lumière au bout du tunnel : ces derniers mois, les chiffres sont à nouveau plus favorables par rapport à 2021, avec une augmentation de 20,6 % en décembre 2022. Ce n'est pas encore suffisant pour compenser les pertes du début de l'année, mais c'est un signe que les problèmes de production sont largement derrière nous et que les délais de livraison devraient donc à nouveau être un peu plus courts. Juste à temps pour le Salon de l'Auto de Bruxelles.
Au niveau des marques, BMW est à nouveau la marque la plus populaire en Belgique, avec une part de marché de 10,38 %, devant Volkswagen, Mercedes, Peugeot et Audi. Parmi les hausses notables, citons Toyota, qui a grimpé à la sixième place avec une augmentation de 34,6 %, Tesla (20e, +46,81 %), DS (25e, +53,67 %), Cupra (28e, +145,47 %) et Lynk & Co (29e, +102,05 %). Les grands perdants sont Opel (13e, -24,66 %), Fiat (18e, -29,86 %), Jeep (26e, -34,04 %) et Jaguar (32e, -50,48 %).
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