Bien qu’on associe l'Amérique du Nord aux pick-up essence (et c'est encore le cas aujourd'hui), le gouvernement américain souhaite préparer le pays à la révolution électrique. Pour ce faire, les États-Unis visent principalement à amener la production sur leur territoire afin d'éviter l'influence d'autres pays (en d’autres mots : la Chine). Pour ce faire, ils sont autorisés à distribuer beaucoup d'argent. Cela vient de se vérifier une fois de plus. Volkswagen reçoit une somme considérable de 1,2 milliard d'euros pour construire une usine de véhicules électriques en Caroline du Sud pour la nouvelle marque Scout. Hein, quoi, Scout ?

D'UNE PIERRE DEUX COUPS

Oui, Scout. Une toute nouvelle marque de véhicules électriques avec laquelle Volkswagen veut faire d'une pierre deux coups. D'une part, Volkswagen veut se débarrasser de son image diesel aux États-Unis avec la sous-marque Scout ; d'autre part, c'était le moyen de soutirer de l'argent à l'Amérique. Le groupe allemand y est miraculeusement parvenu. En effet, grâce à une série de mesures de soutien, l'usine de 1,85 milliard de dollars prévue en Caroline du Sud a été pratiquement financée par l’État.

Depuis son introduction en 2022, l'Inflation Reduction Act (loi sur la réduction de l'inflation) cause des maux de tête en Europe. Car soudainement, l'Amérique du Nord a décidé de distribuer des sommes considérables aux entreprises qui voulaient contribuer à faire de l'Amérique une grande puissance écologique. En conséquence, les constructeurs automobiles européens peuvent soudain construire de nouveaux sites de production aux États-Unis à un coût relativement faible. Audi décidera également cette année de construire ou non une nouvelle usine aux États-Unis. Des décisions qui ont évidemment un impact sur les emplois européens.