La saga Stellantis connaît un nouveau rebondissement. Au milieu de toutes ces difficultés, le dirigeant du groupe, Carlos Tavares, vient de démissionner. Le Portugais qui a fait couler beaucoup d'encre devait normalement rester PDG jusqu'à la fin de l'année 2026, mais Stellantis doit maintenant chercher un remplaçant.
Lorsqu’on a des nouvelles de Stellantis ces jours-ci, ce ne sont généralement pas de très bonnes. Chez la sous-marque Fiat, par exemple, la production de la 500e et de la Panda a déjà dû être arrêtée en raison de ventes décevantes, et en parlant de ventes, celles de Maserati sont déjà en chute libre. La main-d'œuvre aux États-Unis n'est pas vraiment heureuse non plus, tandis que Stellantis et le gouvernement italien se lancent des piques sur la production dans ce pays. Et comme si tout cela ne suffisait pas, le constructeur automobile perd également son capitaine à la tête de l'entreprise.
« Des points de vue différents »
Stellantis a en effet annoncé la démission de Carlos Tavares, PDG du groupe. Cette démission est quelque peu inattendue puisque le haut dirigeant devait normalement prendre sa retraite à la fin de l'année 2026. Or, il quitte le navire deux ans avant cette date, mais Stellantis reste silencieuse sur la raison exacte. Ainsi, tout ce que nous pouvons tirer d'un communiqué de presse, c'est que M. Tavares et le conseil d'administration « ont eu des points de vue différents ces dernières semaines ». Ce communiqué indique également que la démission prend effet immédiatement et que Stellantis a entamé une procédure pour nommer un nouveau CEO au cours du premier semestre 2025.
Carlos Tavares est apparu plus d'une fois sous un jour négatif au cours des derniers mois, mais Stellantis prend tout de même le temps de le remercier pour ses années de bons et loyaux services. Il était donc aux commandes depuis la création du groupe en 2021, lors de la fusion de PSA et de FCA. De ce premier constructeur automobile, Tavares était le PDG depuis 2014, où il a été responsable de l'acquisition et du succès renouvelé d'Opel, par exemple. Son dernier héritage sera peut-être Lancia, qui était saignée à blanc sous FCA mais qui renaît lentement mais sûrement depuis la formation de Stellantis. Histoire de finir sur une note positive tout de même ?
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