Kia s'aventure à nouveau sur un nouveau segment. En effet, les Coréens viennent de dévoiler leur premier vrai pick-up et il vise d'abord l'Afrique et le Moyen-Orient. Dans nos contrées, il ne faut donc pas s'attendre à voir arriver ce Kia Tasman. Dommage ou pas ?
Si vous voulez la preuve que les marques automobiles peuvent changer, jetez un coup d'œil à Kia. En l'espace d'à peine dix ans, elle est passée d'une marque qui commercialisait des produits de base tels que la Venga - c'est vrai, elle existait encore - à une marque qui s'est attaquée à une véritable BMW Série 4 avec sa Stinger. L'EV9 repousse les limites des électriques, notamment en termes de dimensions extérieures, mais la Kia la plus inattendue du moment est encore à venir. Il suffit de regarder ce Tasman.
Kia Gladiator
Il s'agit en effet du tout premier pick-up de Kia, ou à peu près. La marque avait déjà construit des véhicules militaires et des camions benne, mais elle n'avait pas encore de véritable concurrent pour, par exemple, un Toyota Hilux. Mais pas avant que les Coréens n'aient trouvé le moyen de combiner leur nouveau langage stylistique « Oppositions United » avec la forme robuste d'un tel pick-up. Et maintenant, décidez vous-même dans quelle mesure ils ont réussi.
Si vous voulez notre avis, le résultat final ressemble un peu à l'enfant chéri d'un Jeep Gladiator et d'une Kia EV9. Par exemple, les phares de forme étrange bénéficient d'un éclairage « Star Map » similaire à celui des autres Kia, mais il est placé devant un passage de roue bombé comme celui du Jeep. Dans ce cas, cependant, ce morceau de passage de roue est en plastique non peint et, à l'arrière, ce plastique flotte au-dessus de la roue comme un gros sourcil noir. Même la calandre ressemble un peu à celle de la Jeep avec ses fentes verticales, et si vous regardez de près, vous pouvez voir que le cadre de la calandre se prolonge dans le pare-chocs aux formes robustes. En d'autres termes, il y a beaucoup de choses à faire dans ce design.
Camion à glace Kia
A l'intérieur, en revanche, on ne remarque pas grand-chose, car tout reste très épuré. Par exemple, le tableau de bord est dominé par une seule vitre derrière laquelle se trouvent deux écrans de 12,3 pouces. Ce tableau de bord comporte d'ailleurs un cadre qui forme une sorte de poignée du côté passager, ce qui est très pratique lorsqu'on essaie de monter à bord de cet engin. Vous pouvez le faire à cinq si vous le souhaitez, car le Tasman qui est lancé en premier est un modèle à double cabine. Plus tard, il y aura aussi une version à cabine simple et même un modèle sans caisse de chargement sur lequel vous pourrez... euh... construire toutes sortes de superstructures. Pensez à un camping-car, à un camion de frigorifié ou même à un camion de glace, si vous pensez qu'une telle chose pourrait fonctionner.
Quel que soit le Tasman choisi, il est toujours équipé d'un moteur à combustion interne traditionnel. Il sera donc lancé avec un turbodiesel de 2,2 litres développant 210 ch et un bloc essence de 2,5 litres développant 280 ch. Cette puissance sera transmise soit aux roues arrière, soit aux quatre roues, comme il sied à un pick-up. Si tout cela vous tente, sachez que les chances de voir ce Tasman arriver un jour sur le marché belge sont minces... Mais nous pouvons tout aussi bien imaginer que vous préférez être vu dans quelque chose comme un nouveau Ford Ranger ou un Volkswagen Amarok, à chacun ses goûts.
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