Le géant Stellantis a renoncé à investir 1,5 milliard d'euros dans Maserati. Une décision lourde de conséquences pour la marque en difficulté. Doit-on y voir le glas pour le trident ?
Depuis le départ soudain (mais pas inattendu) de Carlos Tavares en décembre dernier, Stellantis cherche assidûment un nouveau PDG. Pourtant, le groupe qui compte dans son portefeuille des marques comme Fiat, Jeep, Citroën, Peugeot et Opel ne reste pas inactif. Il a par exemple décidé de retirer un investissement de 1,5 milliard d'euros dans Maserati qui lui avait été accordé précédemment. Pourquoi ?
L'ombre d'elle-même
Depuis qu'Autofans existe, l'avenir de Maserati ne tient qu'à un fil. La marque de luxe italienne n'a jamais réussi à devenir un géant comme Ferrari. Elle s'est pourtant inventée à plusieurs reprises au cours des dernières décennies. D'abord avec la berline Ghibli (qui était même équipée d'un moteur diesel), puis récemment avec une nouvelle voiture de sport (la MC20) et un SUV (Grecale). Sur papier, ce sont tous des véhicules qui devraient se vendre comme des petits pains, les chiffres de vente montrent le contraire.
L'année dernière, les ventes de Maserati ont diminué de moitié. De 26 600 voitures, elles sont passées à 11 300 à peine. Bon pour une ligne rouge sous le compte de 260 millions d'€. La marque a donc besoin de liquidités et de modèles compétitifs pour s'en sortir. Mais même Stellantis doute désormais de l'avenir de la marque de luxe italienne. Couper 1,5 milliard d'€ de soutien de Stellantis obligera Maserati à mettre au rebut certains projets et futurs véhicules. La seule solution ? Le nouveau CEO de Stellantis, dont on ne sait pas s'il a un penchant pour Maserati. Priez Maserati, c'est tout ce que vous pouvez faire maintenant....
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