Merci l'Europe ! En raison des réglementations strictes en matière de CO2 et de sécurité, beaucoup de beau métal a disparu. Il ne s'agit pas seulement des grosses cylindrées comme l'Audi R8 ou la Porsche Cayman, mais aussi de voitures "abordables" comme la Subaru BRZ. Cette dernière a boudé notre continent depuis sa deuxième génération - à l'exception d'une poignée d'exemplaires. Au Japon, en revanche, la voiture de sport compacte connaît son heure de gloire. Avec une attention toute particulière pour les clients qui placent toujours la conduite au premier plan.

Cup Car

La version Cup Car Basic montre clairement que Subaru s'adresse à des clients qui aiment toujours conduire. Elle a été spécialement conçue pour les propriétaires qui ont l'intention d'emmener leur BRZ sur le circuit immédiatement. Elle est donc équipée d'un arceau de sécurité, de la désactivation des airbags rideaux et d'un refroidisseur d'huile supplémentaire. Visuellement, les jantes en acier de 16 pouces attirent immédiatement l'attention. Bien sûr, elles ne sont là que parce que Subaru sait que vous allez de toute façon installer des jantes de deuxième monte sur votre voiture de course.

La climatisation, les sièges arrière et le système de sécurité EyeSight sont toujours présents dans cette BRZ Cup Car Basic, seule l'isolation phonique disparaît en grande partie. Cette variante reste donc homologuée pour la route, mais Subaru met en garde contre une réduction du confort de conduite et du bruit, ainsi que contre une entrée et une sortie de route plus difficiles. Deuh !

Course auto à marque unique

Rien ne change sous le capot de cette "Cup Car". Il reste le moteur boxer de 2,4 litres à l'avant, qui développe 234 ch et 250 Nm de couple. D'ailleurs, Subaru ne s'adresse pas seulement aux pilotes occasionnels, car elle a créé avec Toyota une compétition dans laquelle la BRZ et la GR 86 s'affrontent sous la forme d'une "Cup Car".

Comme si cela ne suffisait pas, Subaru a mis cette BRZ sur le marché japonais au prix de 22 500 €. Les clients européens sont restés les bras croisés...