Ce qui était attendu depuis longtemps est maintenant arrivé : la première grande ruée sur les véhicules électriques (motivée par la fiscalité locale et les mesures d'incitation) est derrière nous. Cela signifie que les électriques doivent maintenant convaincre les clients avec des armes plus égales. Bien entendu, cela a des répercussions sur les ventes en Europe, comme le montrent les chiffres de l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA). Pour le mois d’aout 2024, les immatriculations ont chuté des pas moins de 43,9% comparés au mois d’aout 2023.Ce chiffre doit toutefois être nuancé.
France et Allemagne en première ligne
Pour commencer, 2023 a été une année incroyablement forte pour la voiture (électrique). C'est ce que l'on constate dans les chiffres globaux lorsque l'on tient compte de toutes les motorisations. Par exemple, le mois dernier, le marché de l'automobile en Europe était inférieur de 18,3 % à celui d'août 2023. Si l'on considère uniquement la voiture électrique, on constate que des pays comme la France et l'Allemagne poussent les chiffres d'immatriculation vers le haut.
En effet, nos deux pays voisins ont retiré les primes intéressantes à l'achat d'une électrique cette année. Par conséquent, les chiffres d'immatriculation d'août 2024 ne mentent pas. Par rapport à août 2023, 33 % d’électriques en moins ont été immatriculés en France. En Allemagne, on parle même de 69%. Hallucinant ! En conséquence, la part de marché de la voiture électrique passe de 21 % à 14,4 % en Europe. Enfin, petite consolation : en Belgique, la voiture électrique voit encore sa part de marché augmenter, même si les chiffres globaux ne sont pas roses. Alors, heureux, monsieur @Diesellover_69 ?
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