Après sept ans, Renault présente un successeur au Kadjar. Outre un nouveau nom, il recevra également des traits de design de la Mégane E-TECH Electric, un sérieux coup de croissance et un moteur hybride pouvant atteindre 200 ch sous le capot. L'Austral est né.
Tout comme la Talisman a repris le flambeau de la Laguna, l'Austral reprend maintenant le flambeau du Kadjar. Ce n’est pas peu dire, car Renault a entamé une nouvelle page de son histoire. Celle du design émotionnel, des moteurs électrifiés et de la facilité d'utilisation. Après la Mégane E-Tech Electric, l'Austral devrait être l'incarnation de cette nouvelle orientation.
”DESIGN ÉMOTIONNEL”
Bien que le Kadjar ait été un petit succès commercial pour Renault (grâce à la base commune du Nissan Qashqai), on peut difficilement accuser le crossover d'avoir un design expressif. L'Austral a l'air beaucoup plus propre et plus contemporain, avec des plis marqués, un design de feux prononcé et un grand logo en forme de diamant dans la calandre. La nouveauté de l'Austral est le lancement de la version Esprit Alpine. Cette version remplacera à terme la ligne R.S. sur toutes les Renault. Avec l'Austral, cette version apporte surtout une touche de sportivité visuelle. Pensez à une couleur de carrosserie gris mat et l'Alcantara dans l'habitacle, ce genre de choses.
Sous la peau, l'Austral repose sur la nouvelle plateforme CMF-CD que nous connaissons également sur le Nissan Qashqai. En conséquence, l'empattement de 2,67 mètres est identique à celui de la japonaise. Les Français font en sorte que l'Austral soit un peu plus grand, avec une longueur totale de 4,51 mètres, une largeur de 1,83 mètres et une hauteur de 1,62 mètres.
INJECTION DE QUALITÉ
Alors que l'intérieur du Kadjar était un peu hétéroclite lors de son lancement, l'Austral reçoit une sérieuse injection de qualité. De magnifiques écrans de 12 pouces faisant face au conducteur font leur apparition, ainsi qu'un affichage tête haute en option. Le singulier volant carré de la Mégane E-Tech et le levier de la console centrale se retrouvent également sur l'Austral. L'ensemble semble minimaliste...et soigné !
Renault se bat principalement avec l'espace dans l'habitacle. Les occupants doivent pouvoir s'asseoir confortablement et la banquette arrière peut même être coulissante (en option) pour obtenir plus d'espace pour les jambes ou le coffre. En ce qui concerne le coffre, il présente des volumes différents selon les variantes de moteur. La taille maximale est de 575 litres, la taille minimale de 430 litres. Si vous couchez les sièges arrière à plat, l'Austral avale un maximum de 1 525 litres.
PAS DE PRISE, MAIS bien HYBRIDE
À l'avant de l'Austral, la frénésie d'innovation continue. Vous ne trouverez plus de diesel, mais une gamme de moteurs à essence électrifiés. Renault démarre avec un 3-cylindres turbo essence de 1,2 litre à hybridation légère de 130 ch. Vous voulez plus de puissance ? Renault propose ensuite des variante de 140 et 160 ch à partir d’un bloc essence de 1,3 litre, aussi à hybridation légère. Ce dernier moteur peut être couplé à une boîte automatique à sept rapports.
La version la plus intéressante, cependant, sera l'Austral E-TECH. Il est basé sur le 3-cylindres turbo essence de 1,2 litre de 130 ch et 270 Nm de couple, et ajoute un moteur électrique de 70 ch et 205 Nm. En d'autres termes, l'Austral E-Tech est une hybride ”de type Toyota” qui développe 160 ou 200 chevaux (couple maximal de 410 Nm). Grâce à une batterie de 1,7 kWh et à la régénération au freinage, l'Austral est capable de rouler en mode purement électrique sur de courtes distances. Plus important encore, le moteur électrique tempère la consommation. Renault annonce une consommation de 4,6 l/100 km et des émissions de CO2 de 105 g/km.
L'Austral fera son apparition sur nos routes à l'automne.
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