PREMIER ESSAI : MG ZS Hybrid+, le Dacia Duster doit-il trembler ? (2024)

L’âge de la maturité

Histoire de marque ce changement, MG retravaille complètement l’esthétique du nouveau ZS. On trouve ainsi un crossover taillant à 4,43 m, soit 12 cm de plus qu’avant, arborant une esthétique mature et sans réelle fioritures. On ne peut pas vraiment dire qu’il déborde de personnalité ou qu’il déchainera les foules, mais c’est mieux ainsi.

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À l’avant, on trouve une grande calandre en double partie et de fins feux reliés par un élément en chrome. Tout cela nous rappelle la récente MG3. Sur les flancs, cependant, le ZS gagne aussi en empattement (+ 30 mm) et MG accentue la croissance par une nouvelle ligne de caisse plus plate qui ajoute une vitre de custode. La partie arrière est peut-être l’élément le plus similaire à son prédécesseur. On y trouve juste l’ajout d’un bouclier doté de deux sorties d’échappement.

Hybride, un point c’est tout !

Eh oui, des sorties d’échappement sur une MG, ça arrive aussi. La marque qui s’est d’abord donné la tâche ardue de démocratiser l’électrique change désormais son fusil d’épaule. Les nouvelles MG seront hybrides. Ce nouveau ZS est d’ailleurs un « hybrid+ », à en croire le logo sur son hayon.

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Sous le capot, il reprend donc la motoristion introduire dans la MG 3 Hybrid+. Il s’agit de la combinaison d’un 4-cylindres essence de 1,5 litre à un moteur électrique via une boîte automatique 3-rapports. Le premier produit 102 ch et 128 Nm de couple, tandis que le second dispose de 136 ch et 250 Nm. Résultat : la puissance combinée est de 195 ch. Pas mal pour un crossover compact abordable…

Plus électrique qu’essence

Tout comme sa petite sœur, le ZS Hybrid+ dispose également d’une grande batterie de 1,83 kWh – enfin, grande pour un hybride autorechargeable – ce qui lui permet d’utiliser son moteur électrique le plus souvent.

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Vu la fiche technique, ça marche bien. Le ZS est homologué à 5,0 l/100 km pour des émissions de CO2 de 113 g/km. Une autre performance qu’on a trop tendance à oublier dans un crossover familial : le 0-100 km/h ne prend que 8,3 secondes. C’est plus de 2 secondes de moins que les précédents MG à moteur essence…

De low-cost à premium ?

Un autre élément qui s’améliore par rapport au précédent MG, c’est l’habitacle. Soyons francs : malgré un volant emprunté à la Golf 6 et quelques surpiqures contrastées ci et là, la planche de bord du ZS laissait à désirer. Mais ça, c’était avant ! Le nouveau ZS se pare d’une jolie planche de bord entièrement faite de plastique moussé et surmontée par quatre sorties d’air chromées.

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En plein centre, on trouve un grand écran tactile de 12,3 pouces (10,25 pouces sur entrée de gamme) et une série de commandes physiques. Le volant en cuir est partagé les récentes MG, mais le ZS vient placer un ensemble d’instrumentation de 12,3 pouces juste derrière. Enfin, il faut noter que le véritable écran central est bien plus petit et il affiche constamment une image du ZS, pour on ne sait quelle raison…

Du bon…comme du mauvais !

Juste en dessous, MG vient placer une grande console centrale à la jolie finition satinée. On y trouve également un sélecteur de rapport façon joystick et une foulée de rangements. Cela étant, il ne faut pas bousculer cette console centrale de trop, car son assemblage laisse à désirer.

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Voilà qui nous amène à quelques points noirs. D’abord, il y a l’ergonomie de l’infodivertissement et le fait qu’il comprend les réglages de climatisation. Ensuite, bien que le siège conducteur soit correct, celui du passager n’est pas réglable en hauteur. Pire encore, le volant n’est même pas réglable en profondeur. Vous êtes au courant qu’on est en 2024, MG ?!

Est-ce une hybride ou une électrique ?

Malgré ces petits points noirs, le nouveau ZS parvient à surprendre n’importe qui sur la route. Non pas via ses performances fulgurantes, mais bien par son agrément de conduite. Certes, le train avant est complètement flou et sur assisté, et le châssis est un peu plus ferme qu’avant, mais la motorisation du ZS est un vrai petit bijou.

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En conduite coulée, on ne sent aucun changement de rapport, ni vibration, et on n’entend même pas le moteur essence démarrer. MG a fait un très bon boulot pour lisser les transitions. Cependant, il n’y a que trois rapports dans la boîte de vitesse et on s’en rend compte lors des reprises ou dépassements. Un conseil : mieux vaut prévoir quelques secondes en plus.

Outre cela, le ZS brille par son silence de fonctionnement et son agrément de conduite à la façon d’une voiture électrique. Un novice pourrait bien croire qu’il n’y a pas de moteur essence sous le capot ! Seul indicateur : la consommation. Voilà un autre bon point. Lors de notre essai sur les routes plates et calmes de Maastricht, « notre » ZS affiche 5,1 l/100 km, soit exactement l’homologation pour notre modèle « Luxury ».

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Plus cher qu’avant

En parlant de modèle, on en arrive aux différentes versions. Elles sont au nombre de trois : Standard, Comfort et Luxury. Celle qui intéresse est bien évidemment l’entrée de gamme. Elle comprend déjà la caméra de recul, l’infodivertissement à écran tactile de 10,25 pouces, Apple CarPlay & Android Auto, la climatisation automatique et le régulateur de vitesse.

Voilà une belle dotation de base, pour laquelle MG demande 25 285 €. Les versions Comfort et Luxury s’affichent respectivement à 26 785 €et 29 285 €. Pour un MG ZS, ce n’est pas donné. Cela étant, comparé aux autres crossovers hybrides, le Chinois est le plus abordable. Eh oui, il est même moins cher qu’un Dacia Duster (26 190 €), tout en étant mieux équipé et plus puissant…

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Conclusion

Le nouveau MG ZS ne va pas déchainer les foules à son passage dans les rues…mais ce n’est pas ce qu’on lui demande ! Sous cette carrosserie somme toute banale, on trouve un habitacle bien fini et une motorisation hybride performante. Le prix tout doux, c’est cadeau !