Ineos Automotive a été créé en 2020 avec une ambition : fabriquer la voiture que Land Rover ne voulait plus faire. En effet, le fondateur Jim Ratcliffe - Sir Jim Ratcliffe, même - a été si profondément attristé par la disparition du Defender classique qu'il a décidé de construire le tout-terrain qu'il considérerait comme un digne successeur. Ce fut l’Ineos Grenadier, mais il y avait apparemment un autre défaut dans le catalogue Land Rover qui dérangeait le milliardaire anobli. En effet, les Britanniques ne proposent plus non plus de version pick-up de leur nouveau Defender.

"Ce que Land Rover ne veut plus fabriquer, nous le ferons nous-mêmes", tel doit être le credo d'Ineos. Car depuis que Land Rover a donné au nouveau Defender des allures de vaisseau spatial high-tech, le géant britannique de la chimie propose, avec le Grenadier, un pied de nez au Defender classique pur et dur des temps modernes.

Toutes les semaines, un homme riche se présente avec les poches pleines d'argent et la tête pleine de projets automobiles, mais Sir Jim Ratcliffe était sérieux. En effet, ce milliardaire aujourd'hui anobli cherchait un digne successeur à son Land Rover Defender classique et était prêt à investir tous les actifs de son entreprise chimique - Ineos - dans le projet. Et c'est ce qui s'est passé, puisque deux ans et quelques procès pour un design très similaire plus tard, Ineos a ouvert son premier showroom en Belgique.

Lorsque l’Ineos Grenadier est apparu pour la première fois en 2020, l'histoire a brièvement semblé prendre l'allure de l'imitation chinoise moyenne. Il ne faut pas regarder deux fois ce nouveau venu pour voir qu'il s'est inspiré du Land Rover Defender original, mais le Grenadier est plus sérieux que cela. Ineos Automotive est dirigé par un vrai Britannique, le groupe motopropulseur est fourni par nul autre que BMW et le constructeur s'est empressé de racheter une usine à Daimler pour assurer sa production.