Premier essai : Renault Clio, toujours tout d’une grande (2025)

Découvrez notre vidéo avant-première de la Renault Clio : 

Un nez qui divise

Rares sont les nouvelles voitures qui polarisent autant que la dernière Clio. Peut-être est-ce parce que la Clio est la voiture la plus vendue en Europe en 2025, ou bien parce que Renault en a écoulé pas moins de 17 millions depuis son lancement en 1990 ? Le point de discorde : cette nouvelle face avant. Une petite calandre en forme de nez de souris, un capot qui se termine en pointe et de grands feux de jour qui reprennent leur place aux extrémités du bouclier.

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Bien qu’on ne discute pas des goûts et des couleurs, on prend la liberté de vous affirmer que la Clio rend bien mieux en réalité qu’en image ! En plus de cet élément rassurant, il faut dire que la nouvelle Clio se veut plus mature. Outre la multitude de losanges – comme si on risquait d’oublier qu’il s’agit d’une Renault – la Française s’offre aussi des optiques extrudées et des lignes tendues.

Tout d’une grande, même la taille !

Sous cette nouvelle veste qui semble d’ailleurs plus mature, la 6e Clio grandit. Sa longueur prend 6,7 mm – pour un total de 4,12 m – tandis que son empattement gagne 8 mm. Ce n’est rien comparé à la largeur qui gagne 39 mm et même la hauteur augmente de 11 mm. En somme : la Clio grandit de partout !

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Voilà qui lui permet de s’écarter de la génération précédente, mais également de se différencier dans la foulée des dernières citadines de Renault. Pensez-y, la marque au losange compte désormais les Twingo (3,79 m), R5 (3,92 m), Clio (4,12 m), R4 (4,14 m) et Captur (4,24 m).

Du coffre et de la technologie

Cette croissance bénéficie avant tout à l’habitabilité et au coffre. Il faut le dire : à plus de 4 mètres, la nouvelle Clio vient se placer dans le haut du segment B et dépasse la majorité de ses concurrentes. La logique est bonne, puisqu’elle permet à la française d’offrir plus de place au rang 2, tandis que son coffre offre 391 litres, soit le plus grand du segment.

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À l’avant, l’accent n’est pas tant mis sur l’habitabilité que sur la technologie. On retrouve les deux écrans de 10,1 pouces du système OpenR Link signé par Google et le petit sélecteur de rapport logé sur la colonne de direction. On retrouve donc le bon et le moins bon : à savoir la facilité d’utilisation du système Google et l’ergonomie brouillonne du sélecteur de rapport logé au-dessus du commodo d’essuie-glace et du satellite de radio.

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Plus d’espace…et plus de plastiques !

Outre cette technologie accrue, force est de constater que la finition fait un bond…en arrière ! Certes, on trouve du tissu en dégradé de gris sur l’entrée de gamme, tandis que les versions Esprit Alpine se parent d’Alcantara sur la planche de bord. Les contre-portes reprennent ces matériaux sur une fine bande et terminent par un plastique façon diamant pour l’éclairage d’ambiance.

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Tout cela semble qualitatif, mais le reste de l’habitacle est fait de plastiques durs. Du haut des contre-portes avant à la console centrale en passant par l’ensemble de la planche de bord. Économie d’échelle, quand tu nous tiens…

Même ingrédients, recette améliorée

D’ailleurs, quitte à parler d’économie d’échelle : Renault réutilise la plateforme CMF-B de l’ancienne Clio. Cependant, il ne s’agit pas d’un simple copier-coller, car les voies avant sont élargies et les motorisations évoluent. L’entrée de gamme est propulsée par le 3-cylindres de 1,2 litre qui produit 115 ch. Il peut se doter d’une nouvelle boîte automatique à double embrayage en option.

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La Clio 5 fut non seulement le modèle le plus vendu en 2025, mais aussi celle qui popularisa l’hybride chez Renault. Cette motorisation représentait 30% des ventes ! La Clio 6 bénéficie de la nouvelle version hybride, avec les dernières améliorations apportées aux Renault Symbioz et Dacia Bigster.

On retrouve donc un 4-cylindres essence atmo de 1,8 litres, le tout combiné à une plus grande batterie (1,4 kWh) et une boîte à crabot revue. Résultat : la nouvelle Clio E-Tech full hybrid bénéficie de 160 ch, mais, plus important encore, elle affiche la consommation (3,9 l/100 km) et le taux de CO2 (89 g/km) les plus faibles de la gamme.

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Moineau français

Fière de sa nouvelle motorisation, Renault décide de nous faire essayer son moteur hybride…un point, c’est tout ! Bien qu’il gagne 15 ch, c’est surtout la fluidité et le couple supplémentaire de l’ensemble qui marquent une fracture par rapport au précédent système. Certes, on retrouve toujours cette latence au démarrage ou lors des reprises, mais c’est la faute à l’utilisation de crabots. Pour le reste, le 1,8 litre est bien plus silencieux et la Clio utilise son moteur électrique bien plus souvent.

Grâce à ces améliorations, la Clio se transforme en un réel petit moineau à 4 roues. Notre parcours de plus de 150 km se termine avec une moyenne de 4,5 l/100 km. Notons que notre conduite n’était en aucun cas économique. Après tout, le châssis de la Clio ne rechigne pas à la conduite dynamique, encore moins qu’avant grâce à son train avant incisif et ses voies élargies.

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Petite innovation par rapport aux autres récentes Renault : cette 6e Clio introduit également un nouveau mode de conduite « Smart », qui se dit intelligent. Une fois sélectionné, il choisira par lui-même le meilleur mode de conduite adapté à la conduite, encore Sport, Eco ou Normal. Il se montre pratique et intuitif.

Plus chère, mais aussi moins chère. Hein ?!

« Les voitures sont devenues trop chères ! » Voilà ce qu’on entend partout. Sans vous mentir, on s’est entendu dire pareil à plusieurs occasions. Cependant, est-ce la même mélodie pour la nouvelle Clio ? Eh bien, elle s’affiche à partir de 18 950 €, tandis que l’hybride demande un minimum de 23 550 €.

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C’est plus cher qu’avant, il faut le noter. Cependant, il faut aussi noter qu’il n’y a pas d’entrée de gamme propulsée par un moteur atmo de 65 ch comme avant. Après tout, est-ce que la Dacia Sandero ne remplit pas ce rôle désormais ?

On va même chercher plus loin : en 2020, la Clio 5 E-Tech hybride coûtait 22 100 €. Le nouveau modèle s’affiche donc à 1 500 € de plus…mais c’est sans compter l’inflation ! Alors, oui, la nouvelle Renault Clio est plus chère qu’avant, mais si on prend en compte l’inflation, elle est en effet plus abordable, tout en offrant plus d’équipement et plus de confort.

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Conclusion

La nouvelle Renault Clio change sa recette, mais le résultat final est toujours aussi appréciable. La petite française grandit, offre plus de place et plus de confort qu’avant, tout en s’équipant d’une motorisation hybride encore plus fluide et frugale. Malgré son style polarisant, il ne fait aucun doute qu’elle continuera à se trouver sur le podium des ventes…