Des primes européennes pour les électriques (à nouveau) sur la table

En Allemagne, en France et en Flandre, les primes pour les voitures électriques ont été remises en question. Cela inquiète l'Union européenne, qui persiste à croire que les électriques sont l'avenir. Cependant, cet avenir a encore besoin d'un coup de main.

La France et l'Allemagne jouent le jeu

Le Forum économique mondial (WEF) se déroule actuellement à Davos, en Suisse. Il s'agit d'un événement de quatre jours - plutôt décadent - au cours duquel les dirigeants mondiaux, les économistes et les grands penseurs se réunissent pour discuter de l'avenir économique de la planète. Entre le sujet brûlant du moment (Trump), il y a aussi de la place pour la voiture électrique. Le chancelier allemand Olaf Scholz a plaidé en faveur d'une subvention réglementée à l'échelle européenne pour les voitures électriques lors du WEF.
 

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L'homme n'est pas le seul, puisque Marc Ferracci, ministre français de l'industrie, est également favorable à un tel système. Par ailleurs, l'idée aurait été transmise à la présidente de l'Union européenne, Ursula von der Leyen, afin d'être intégrée dans un plan plus vaste. Le chancelier Scholz est donc clair : « Quiconque pense différemment au sujet de la transition vers les véhicules électriques met notre industrie en danger ».

Une décision intelligente…ou une goutte d'eau dans l'océan ?

Détail important : dans un mois exactement auront lieu les élections allemandes et, dans son programme électoral, l'actuel chancelier Scholz promet un « allègement fiscal temporaire pour les voitures électriques construites en Allemagne ». Il a donc tout intérêt à obtenir une subvention européenne afin de renforcer sa position et celle des constructeurs automobiles allemands.
 

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Si l'Europe introduit la subvention, elle fera en quelque sorte une petite Chine en faisant passer les électriques produits en Europe avant elle. Il est déjà clair que les VE produits en dehors de l'Europe n'auront aucune chance de bénéficier de la subvention. Étant donné que les États-Unis, la Chine et la Russie sont extrêmement protecteurs de leurs propres industries, il est logique que l'Europe suive. La question est toutefois de savoir combien d'argent l'Europe veut allouer à cette fin. D'autant plus que le ministère de la défense réclame des investissements importants dans le matériel de guerre. Subventions pour les armes ou les voitures électriques. Bienvenue en 2025…

Source : ANE