La BMW M3. Une véritable institution qui existe depuis 30 ans. Aujourd'hui, elle n'est plus que berline, mais cela ne nous fait pas peur. Découvrons cette nouvelle génération.
La dernière génération de M3 est la deuxième à ne plus être disponible en tant que coupé, tout simplement parce qu'elle a été rebaptisée M4. Il est étrange qu'une voiture qui était à l'origine un coupé renonce à son nom à des fins de marketing. Cela ne rend pas la M3 moins agréable à conduire, car nous avons toujours été fans des voitures passe partout qui en ont sous le capot, comme cette M3 4-portes. Qui peut s'attendre à ce qu'une berline au look banal ait 480 ch - voire 510 ch dans notre version Competition - et 650 Nm sous le capot ?
PLAISIR DU CONFORT
La course au moteur le plus puissant du segment D dure depuis des années. Les plus grands joueurs sont toujours la M3 et la Mercedes-AMG Classe C, avec occasionnellement l'Audi RS 4. Maintenant, BMW a rattrapé Mercedes en proposant la M3 en version Competition, avec 510 ch, soit 30 ch de plus que la M3 normale. Vous le sentez ? Oui, si vous utilisez les bons réglages. Parce que le 6-cylindres de 3,0 litres de la M3 a été affiné et est beaucoup moins brutal que la M3 originale d’il y a tant d'années. Aujourd'hui, la M3 s'appuie sur le confort et l'utilisation quotidienne, ce qui lui enlève son avantage.
LE PLAISIR DE CONDUIRE
Cela ne signifie pas que nous roulons avec un six cylindres paresseux à transmission automatique. La M3 sait toujours comment déchaîner ses démons et la suspension y réagit de manière adéquate. Par exemple, la direction est très direct, bien que les aides à la conduite s'assurent que vous ne finissiez pas dans le fossé. Cette direction donne aussi un retour d'information instantané sur les mouvements du train avant, bien que cela signifie que lors d'un long et ennuyeux trajet sur autoroute, vous devrez corriger le volant à plusieurs reprises, ce qui n'est pas une tâche facile avec les pneus larges. L'arrière semble avoir autant de mouvement que l'avant, bien que cela ne se fasse pas avec le volant mais avec l'accélérateur. Le plaisir de conduire, il est toujours là. Chaque nouvelle M3 pèse un peu plus, mais les aides à la conduite actuelles font en sorte que vous ne ressentiez pas les 1 700 kilogrammes de cette M3.
Pour trouver les bons réglages, il faut se repérer dans les menus du système iDrive. Si vous ne voulez pas chercher, BMW propose un bouton M1 et M2 sur le volant qui mènent tous les deux à un réglage prédéfini, de sorte que vous puissiez rapidement passer du rôle de bon père de famille sur le ring au fou de virages du Nürburgring. Grâce aux menu, il est possible de paramétrer la la boîte de vitesses, l'amortissement et le moteur, mais aussi l'adhérence de la pédale de frein à votre convenance. L'ESP peut également être réglé avec différents degrés d'intervention. La boîte de vitesses est à nouveau une boîte automatique normale à huit rapports, BMW ayant abandonné la transmission à double embrayage.
FRAPPANTE MAIS DISCRETE
En ce qui concerne le look, la M3 continue d'attirer l'attention. Pas du tout à cause de la calandre exagérée à l'avant qui doit être coupée par la plaque d'immatriculation. Les passages de roue évasés attirent également l’attention et à l'arrière, il est difficile de détourner le regard du grand diffuseur à quatre sorties d'échappement. Même si nous avions un M3 dans une couleur noire anonyme, il est arrivé plus d'une fois que d'autres conducteurs continuent à nous suivre juste pour jeter un coup d'œil.
À l'intérieur, on constate des changements moins prononcés. Les sièges sport sont un must dans une M3, bien que BMW n'ait pas passé beaucoup de temps à vous convaincre des capacités de course de l'intérieur. Oh oui, nous avons obtenu un intérieur orange pour notre voiture d'essai, ce choix contraste au moins avec la couleur extérieure anonyme. L'interface du système d'infodivertissement de la M3 est bien conçue. La plupart des fonctions se trouvent derrière l'écran tactile, de sorte que les boutons de la console centrale ne soient pas superflus. La raison pour laquelle BMW tient encore à cette petite ligne de préférences à côté du bouton de volume de la radio reste un mystère pour nous. Sur la console centrale se trouve le bouton de démarrage rouge, placé sous le levier de transmission. Sur ce levier, d’ailleurs, se trouve un petit bouton qui permet au conducteur de régler la férocité des changements de vitesse.
La nouvelle BMW M3 s’affiche au catalogue à partir de 84 750 euros. Si vous ajoutez 7 200 euros de plus, BMW y ajoutera la mention "Competition". Pour ce prix, vous obtenez les 30 ch supplémentaires susmentionnés et la transmission automatique en lieu et place de la boîte manuelle à six vitesses. La concurrence ? Ils sont en congé pour le moment, car l'Audi RS 4 n'est disponible qu'en version Avant et la Mercedes-AMG Classe C est en plein changement de génération.
CONCLUSION Comme pour les autres BMW de cette génération, il faut regarder au-delà de la calandre pour découvrir ses qualités. Un peu comme un oignon dont on enlève la première couche sèche. Bien qu'avec le M3, on ne se met pas à pleurer, bien au contraire. La suspension et le moteur font en sorte que même lors d'un lundi bleu, vous aurez le sourire aux lèvres lorsque vous quitterez votre allée. N'appuyez pas trop fort sur l'accélérateur, car en un clin d'œil, la M3 dépasse la limite de vitesse sans que vous vous en rendiez compte.
Spécifications
Puissance | 510 pk |
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Transmission | Automatique, 8 rapports |
Entraînement | achterwiel |
Poids | 1 705 kg |
Vitesse maximale | 250 km/h |
Prix du modèle de base | € 91 950 |
0 à 100 km/h | 3.90 sec |
Consommation moyenne en essai | 12.00L/100km |
Capacité minimale du coffre | 480 L |
Émissions de CO2 | 226 g/km |
Taxe routière | 0 |
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