Premier essai : Renault 4 E-Tech, digne héritière de la 4L ? (2025)

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Découvrez notre essai vidéo :

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Robe rétro…

Contrairement à la R5, la tâche de la nouvelle R4 n’est pas des plus aisées. Eh oui, alors que la première fait référence à une icône des années 70 et 80, grattant chez nous la nostalgie des années du disco et des pantalon pattes d’éléphant, la R4 fait face à un autre public. Il faut dire que la précédente Renault 4, amicalement baptisée 4L, est restée en production de 1961 à 1992. Voilà qui en fait la Renault la plus vendue au monde.

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Histoire de rendre hommage à cette immense bagage nostalgique, Renault met les bouchées doubles sur les touches rétro. On prend son souffle et on les cite : la calandre illuminée en polycarbonate à la forme de la 4L des années 70, les feux ronds ici en LED de série), les long capot qui descend jusqu’au bouclier, les lignes sculptées sur les flancs comme sur la R4 GTL, les butoirs dans les boucliers et les feux arrière verticaux et de forme ovale.

…technologie moderne !

Cependant, outre ces touches, on remarque surtout que la Renault 4 se veut désormais crossover. Elle est donc plus haute et se dote de passages de roue en plastique. Notons d’ailleurs qu’elle subit une sacrée croissance. Eh oui, la R4 taille à 4143 mm, soit 22 cm de plus que la R5. Pour la mettre en contexte, elle est 9 cm plus grande qu’une Clio et 9 cm plus courte qu’un Captur.

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Cette taille est un résultat de ses gènes. La R4 repose sur la plateforme modulaire Ampr Small, comme la R5. Elle est donc entièrement électrique. Sous le plancher, on trouve deux batteries LFP produites en France. La première taille à 40 kWh et est associée à un moteur électrique de 120 ch sur le train avant. La deuxième, plus grande, offre une capacité de 52 kWh et alimente un moteur de 150 ch. Leurs autonomies respectives sont fixées à 308 et 409 km (WLTP).

Côté charge, les deux batteries mettront environ 30 minutes pour passer de 15 à 80 % grâce à leurs puissances de charges rapides de 80 kW et 100 kW. Cependant, ce n’est pas le plus intéressant. Eh non, la palme revient au système V2L, qui permet d’alimenter un ou plusieurs appareils électriques via la prise de charge, qui est de série !

Habitabilité et jeans

Alors que l’extérieur joue sur la corde nostalgique, l’habitacle se veut moderne…et partagé ! Ceux qui connaissent la R5 – et l’Alpine A290, par la même occasion – se sentiront à la maison. On (re)découvre la même planche de bord à deux étages dominés par deux écrans, dont une dalle de 10,1 pouces pour l’infodivertissement. Évidemment, il utilise toujours le système signé Google, ce qui en fait l’un des infodivertissement les plus rapides et les plus faciles à utiliser.

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S’adressant à un autre public que sa petite sœur, la R4 ne se pare pas des mêmes couleurs peps. Au lieu de cela, on trouve du tissu blanc et des sièges en tissus noir en entrée de gamme, un tissus recyclé ressemblant au jeans en milieu de gamme et un similicuir noir au liserait jaune sur le haut de gamme.

Passé la première rangée, les 22 cm supplémentaires par rapport à la R5 sont évidents. Au rang 2, on trouve la même place que dans un Captur…à une exception près ! À cause de la batterie, il n’y a pas de cave à pied et impossible de passer ses chaussures sous les sièges avant. Qu’à cela ne tienne, Renault se rattrape avec un siège avant rabattable en portefeuille, un coffre de 420 litres et un seuil de chargement rafraichissement bas. Pratique pour y charger des lourdes valises. Espérons juste qu’il ne faille pas charger, car dû à l’absence d’un coffre à l’avant, les câbles prennent place dans le sous-plancher…

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Maturité et électricité

Vous l’aurez compris, de par sa taille et son habitabilité, la R4 se veut plus grande, plus mature que sa petite sœur. Un changement de cap qui se remarque également sur la route. Rien de négatif, bien au contraire. La nouvelle 4 présente une conduite souple et confortable. Pas de sautillement à chaque aspérité de la route, mais un bon filtrage et un maintien de caisse sûr. Le joli combo entre dynamique et confort.

La Renault 4 impressionne également par son insonorisation. Les bruits aérodynamiques sont maintenus à un minimum, tandis que les bruits de roulement sont contenus. Certes, cela devient une habitude des électriques, mais ce niveau de confort acoustique est rare dans le segment B. En sus, c’est autant vrai à l’avant qu’à l’arrière.

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Bien sûr, une électrique ne sera jamais aussi bonne que son autonomie. Sur ce point, la R4 prend avantage de la nouvelle plateforme Ampr et de l’expertise de Renault en la matière. Elle ajoute cependant une nouvelle conduite une pédale, activable via les pallettes au volant. « Notre » modèle d’essai, un R4 E-Tech Comfort Range de 150 ch, affiche une moyenne de 13,6 kWh/100 km après un parcours de 130 km. Voilà une bonne nouvelle, surtout considérant l’homologation à 15,1 kWh/100 km. Prenant en compte la bonne température actuelle, on peut dire que la R4 devrait se rapprocher de son autonomie officielle sans réel souci.

Pour une poignée de dollars

La Renault 4 E-Tech d’entrée de gamme, baptisée « urban range evolution » s’affiche à partir de 29 900 €. Pour la plus grande autonomie et le plus puissant moteur, il faudra grimper jusqu’à 32 900 €. Voilà qui place la nouvelle venue à 2 000 € de sa petite sœur. Comparée aux autres crossovers électriques, la R4 est 2 500 € plus onéreuse que la C3 Aircross. Cela étant, il faut compter sur la dotation de base sacrément mieux fournie de la nostalgique au losange…

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Verdict

La nouvelle Renault 4 fait face à la lourde succession que son nom implique. Succéder à une 4L, ce n’est pas rien. Cependant, la R4 E-Tech parvient à se présenter comme un crossover électrique confortable, habitable et bien équipé…qui se dote d’une foulée de touches rétros ! Et encore, on ne vous a pas encore parlé du toit panoramique ouvrant en toile…