La marque premium de Stellanis revient avec sa DS 4 plus fort que jamais. Armé d'une motorisation hybride rechargeable et d'un charme "à la française", elle se veut fondamentalement différente du reste. Serait-ce là la consécration de DS ?
Il faut le dire : la marque de "luxe" du groupe PSA (désormais Stellantis) a eu des débuts tumultueux. D'abord sous la forme d'une variante premium de modèles existants puis sous son propre emblème, faisant référence à un symbole historique de Citroën. Jusqu'à l'arrivée du SUV DS 7, la filiale avait des ventes et une part de marcher anecdotiques. D'où le style plutôt m'as-tu-vu de leurs modèles…
Reset
Avec cette nouvelle DS 4, les Français semblent vouloir faire preuve de plus de maturité. Certes, les lignes sont toujours tendues et les designers semblent toujours obsédés par les triangles, mais cette nouvelle compacte semble bien mieux dans ses bottes. Comme si elle n'avait plus besoin de présenter une nouvelle image marque, mais plutôt de la cimenter.
Côté style, on reconnaît certes toujours la grande calandre aux accents chromés, mais les feux sont ici plus fins. D'ailleurs, ils sont à LED de série et matrix en option. Toujours en parlant des feux, l'éclairage diurne ne maquera pas de faire sortir la DS 4 du lot. Il donne aussi à la face avant une impression de largeur. Cette tromperie de l'œil reste d'ailleurs présente tout au long des flancs et jusqu'à l'arrière, où le travail des hanches vient assoir la compacte sur ses gommes en lui donnant presque des airs de crossover. Sur ce point, petite précision : bien qu'il existe une DS 4 Cross, ne pensez pas qu'elle grimpera des montages. Il s'agit de quelques plastiques de protections en plus et rien d'autre.
"Savoir-faire Français"
À l'intérieur, la largeur continue à être le mot d'ordre. On y découvre une planche de bord travaillé à l'horizontale qui semble s'épandre sur les contreportes. En son centre, se trouve la pièce maitresse : le nouveau système d'infodivertissement. Contrôlé à travers un écran tactile de 10 pouces, il est également épaulé d'une plus petite dalle située sur la console centrale. D'un toucher, elle fait apparaître des raccourcis (sur l'écran principal) configurables. C'est un bel ajout, mais on aurait franchement préféré des boutons physiques. Sommes-nous trop old-school ?
Bref, il faut cependant pointer du doigt l'infodivertissement qui fait un énorme pas en avant. En plus de présenter une image plus nette, il est aussi bien plus rapide et réactif. La climatisation se contrôle toujours à travers l'écran tactile, mais ce n'est plus la croix et la bannière pour modifier une simple fonction. Ouf! Le tableau technologique est complété par une instrumentation digitale configurable et un grand affichage tête haute.
L'habitacle est, une fois encore, l'occasion pour DS de chanter cocorico. Les niveaux d'équipement, tous nommés d'après des grandes places de Paris (Bastille, Trocadéro, Rivoli), font grimper la finition du simple plastique au véritable cuir pleine fleur. Et pas que sur les sièges ! Dans son plus bel apparat, la DS 4 recouvre ses contreportes, planche de bord, sièges et console centrale en belle peau animale. Pour le reste, la compacte offre une bonne habitabilité tant à l'avant qu'à l'arrière. En sus, malgré ces formes trapues, l'espace de chargement arrière se veut très généreux par rapport à la concurrence puisqu'il offre jusqu'à 430 litres.
Faites vos jeux
Pour ces prestations remarquables, la DS 4 peut remercier la maison mère et sa plateforme modulaire EMP2. Vous l'aurez donc compris : vu qu'elle partage ses soubassements avec les autres Peugeot, Citroën et Opel, il en va de même pour les motorisations. Eh oui, sauf que, histoire d'accentuer le côté "premium", la DS vient de série avec une boîte automatique à 8 rapports. Outre le 1,5 litre diesel de 130 ch et les deux moteurs essence qui lui confèrent 130, 180 ou 225 ch, la nouvelle compacte s'offre une motorisation hybride rechargeable. DS va même encore plus loin en annonçant une DS 4 100% électrique ! Mais ça, ce sera pour 2024.
Revenons à nos moutons : l'ensemble plug-in est bien connu du groupe. Toujours composé d'un 1,6 litre essence de 180 ch et d'un moteur électrique de 81 kW (110 ch) logé dans la boîte, il produit une puissance combinée de 225 ch. Dans cette application, il est combiné à une batterie de 12,4 kWh. Bien qu'elle soit légèrement plus petite que les autres hybrides du groupe, l'autonomie électrique reste de 55 km. Fait intéressant : grâce à l'utilisation d'une traverse déformable pour les suspensions arrière, l'hybride loge sa batterie de manière plus intelligente et ne rogne sur le coffre que de 40 litres.
To the point
On pourrait croire que l'utilisation d'un tel train arrière affecterait la tenue ou le toucher de route de la nouvelle compacte. Cela étant, il faut rendre à César ce qui appartient à César, DS a réussi à conférer à son auto un châssis homogène et extrêmement confortable. C'était l'objectif et il a été atteint avec brio. Sans prétention sportive aucune, la DS 4 flotte sur n'importe quelle route, même chaussée de jantes de 19 pouces. De série sur l'hybride et en option partout ailleurs, sa suspension pilotée analyse la route via une caméra et adapte l'amortissement en fonction.
En plus, on remarquera une isolation phonique bien travaillée qui vient agrémenter encore plus ce sentiment de confort. Le seul bémol que l'on pourrait lui trouver, outre un comportement routé presque top ouaté, serait les légers à-coups de la boîte automatique équipant les modèles hybrides. L'utilisation d'un embrayage à sec au lieu d'un convertisseur de couple fait que chaque rapport n'est pas aussi bien lissé qu'il ne devrait l'être. Mais on cherche la petite bête…
Prix
En entrée de gamme, la nouvelle DS 4 est facturée à 28 400 €. Pour ce prix-là, on obtient un moteur essence de 130 ch couplé à une boîte auto, le tout dans une compacte à l'équipement généreux mais pas trop. Cela étant, elle reste dans les clous par rapport à la concurrence. L'histoire est légèrement différente pour la version hybride rechargeable : à 38 400 €, elle a beau impliquer un surcout de 10 gros billets par rapport à l'entrée de gamme, la DS 4 E-Tense est surtout quelques milliers d'euroe en dessous de la concurrence allemande. Une concurrence qui ne bénéficie pas du même niveau d'équipement…
Verdict
La DS 4 n'a plus besoin de se faire remarquer, et ça se voit. Son but est de cimenter la place de DS dans le segment des premium et elle se donne ainsi les atouts pour y parvenir. Toujours différente du reste du marché, la nouvelle compacte opte pour une approche pragmatique, faite d'une bonne motorisation hybride et d'une habitabilité convenable, combinée à un côté franco-français axé sur le confort.
Specificaties
1,6 litre essence + électrique
225pk
360 Nm
Automatique, 8 rapports
voorwiel
€ 38 400.00
€ 28 400.00
7.70 sec
1.30 L/100km
390 L
29 g/km
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