Audi occupera environ 1 000 mètres carrés au Salon de l'automobile de Bruxelles dans le palais 11, où les autres marques de D'Ieteren seront également exposées, remplissant cet espace avec pas moins de 14 modèles différents. L'accent est – rien d’étonnant - fortement mis sur l'électrification, avec principalement des modèles hybrides rechargeables ou entièrement électriques. Ce n'est pas pour rien : ces offres électrifiées représentent entre-temps la moitié des ventes de la marque premium allemande.

Il ne faut pas se laisser abattre : avec le nom " e-tron ", Audi s'est déjà tiré plusieurs fois dans le pied. Par exemple, le terme est d'abord apparu sur une série d'hybrides rechargeables, puis il a été simplement apposé sur leur première voiture purement électrique comme nom de modèle sans autre forme de procès. Leur deuxième électrique a ensuite reçu le même nom, suivi de la mention "GT", même si, en secret, elle ressemblait davantage à une Porsche Taycan qu'à l'Audi e-tron.

On croirait presque qu'il y a un salon de l'automobile qui se prépare, tant il y a de nouveautés aujourd'hui. Mais tout est numérique, avec au premier plan le lancement du concept A6 e-tron. Audi ne veut pas seulement utiliser les voitures électriques dans le segment des SUV, les berlines doivent également y prendre place. Ont-ils enfin un concurrent digne de ce nom pour Tesla ?

L'électrification est un sujet brûlant chez Audi. Récemment, l'E-Tron GT a été lancé, la gran turismo sur la plateforme de la Porsche Taycan. La semaine prochaine, le rideau se lèvera sur le Q4 E-Tron, le SUV basé sur la plateforme MEB des Volkswagen ID.3 et ID.4. On pourrait presque qualifier la version SUV de l'E-Tron, qui est apparue en 2018 et a ajouté une version Sportback, de pionnière déjà pour cette raison.