Ce qui était attendu depuis longtemps est maintenant arrivé : la première grande ruée sur les véhicules électriques (motivée par la fiscalité locale et les mesures d'incitation) est derrière nous. Cela signifie que les électriques doivent maintenant convaincre les clients avec des armes plus égales. Bien entendu, cela a des répercussions sur les ventes en Europe, comme le montrent les chiffres de l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA).

Si l'on ajoute les chiffres d'immatriculation d'août 2024 pour la Belgique, la plupart des marques actives dans notre pays sont dans le rouges. En d'autres termes, le marché de l'automobile est en quelque sorte en pause. On constate alors que, par rapport à août 2023, le nombre de voitures immatriculées a chuté de 20,3 %. Si l'on considère la période allant de janvier à août, on constate que le marché a reculé de 3,3 % par rapport à la même période de l'année dernière. Mais pourquoi ?

Certains modèles ne sont appréciés à leur juste valeur qu'une fois qu'ils ont disparu, n'est-ce pas ? Prenons le cas de la Fiat Multipla : lorsqu'elle a été lancée en 1999, il a été considéré comme le vilain petit canard de l'étang des monospaces - et soyons honnêtes : il n'y avait pas beaucoup de cygnes qui nageaient déjà dans cet étang. 25 ans plus tard, cependant, le monde de l'automobile commence à adopter la Multipla, parce qu'il faut bien le dire : ce sera un classique, n'est-ce pas ? Il y a cependant un problème : les bons exemplaires sont plutôt rares.

Soyons clairs : 2024 n'est pas l'année de Tesla. Les Américains ont certes livré un peu plus de voitures au deuxième trimestre de cette année qu'au désastreux premier trimestre, mais cela n'a pas suffi à rattraper l'année dernière. À l'époque, la Tesla Model Y s'était en effet imposée comme la voiture la plus vendue en Europe et même dans le monde entier, mais cette année, le SUV électrique fait nettement moins bien...et c'est tant mieux pour le numéro 2 de l'année dernière !

Il suffit de jeter un coup d'œil dehors pour s'en convaincre : les nouvelles BMW sont omniprésentes. Il ne s'agit pas seulement d'un phénomène belge, la marque à l'hélice bleue fait également des affaires d'or dans le monde entier. Au cours du premier semestre 2024, BMW a enregistré 1 096 486 ventes. De quoi se hisser au rang de plus grande marque premium du monde.

Grâce aux chiffres de Febiac et Traxio, il s'avère que les six premiers mois de 2024 ont été la meilleure période pour les voitures électriques en Belgique. Avec une croissance phénoménale des immatriculations. Ceux qui espéraient que l'engouement pour les véhicules électriques était derrière nous risquent donc d'être déçus. Que ce soit pour des raisons professionnelles ou privées, les Belges ont acheté des voitures électriques en toute tranquillité, qu'elles soient neuves ou sur le marché de l'occasion. Quels sont les modèles les plus populaires actuellement ? Jetez un coup d'œil !

Alors que des histoires apocalyptiques circulent dans le monde entier selon lesquelles les voitures électriques sont en voie de disparition, cela ne semble pas du tout être le cas en Belgique. L'organisation automobile Febiac a rassemblé les chiffres pour le premier semestre 2024 et ils dépeignent un tableau très positif pour la voiture électrique. Accrochez-vous, vous qui détestez les électriques…

Au milieu de cette année, le fisc a mis des bâtons dans les roues de l'hybride rechargeable. En effet, les entreprises qui ont commandé un PHEV à partir du 1er juillet 2023 se sont retrouvées avec un système qui réduisait systématiquement la déductibilité. Il a donc fallu inciter les professionnels à abandonner leurs hybrides rechargeables au profit d'une voiture purement électrique.

L'année se termine déjà et on peut donc enfin avoir un aperçu complet des immatriculations en Belgique. On constate que depuis la crise du coronavirus, on achète moins de voitures. Mais les chiffres montrent une tendance à la hausse. Qu’en est-il des voitures électrifiées ou même des voitures purement électriques ?

2022 n'a pas été une année facile pour le secteur automobile belge, principalement en raison de problèmes de production et d'approvisionnement qui ont entraîné des retards de livraison allant jusqu'à un an et demi. La pénurie de semi-conducteurs, en particulier, a mis des bâtons dans les roues des chaînes de production, tout comme certaines pièces spécifiques provenant de Russie ou d'Ukraine. Mais le pouvoir d'achat est également en berne en raison des prix élevés de l'énergie et du logement.