Croyez-le ou non, la génération actuelle du Jeep Wrangler date de 2017. On dit cela non pas parce qu’on pourrait la juger plus jeune, mais plutôt parce que le tout-terrain ressemble à quelque chose qui date du siècle dernier. Même les dinosaures comme le Jeep Wrangler doivent évoluer avec leur temps, cependant, alors après six ans sur le marché, il est grand temps de procéder à un facelift majeur.

PAS DE V8 NI DE V6, JUSTE UNE PRISE

Il faut en effet être un afficionado de Jeep pour reconnaître les différences, c'est le moins que l'on puisse dire. Par exemple, la calandre passe sous le bistouri et en ressort un peu plus compacte qu'auparavant. En revanche, les pare-chocs grandissent et prennent une silhouette de pare-chocs à l'ancienne, si l'on peut dire. Jeep nous rappelle également que l'antenne classique a été remplacée par une antenne intégrée au pare-brise - car oui, le Wrangler avait encore une antenne classique - et ce n'est pas la seule technologie de pointe, oh non. Par exemple, la bête tout-terrain reçoit un nouvel écran tactile de 12,3 pouces, ainsi qu'un système de reconnaissance des panneaux de signalisation qui, de nos jours, met en garde si on ose dépasser la limite de vitesse. Merci, l’Europe...

Ces informations peuvent sembler familières, car Jeep a déjà dévoilé ce facelift pour le marché américain. Ce qui diffère en revanche radicalement, c'est la gamme de moteurs. On ne trouvera pas ici de monstre V8 de 6,4 litres ou de V6 de 3,6 litres, par exemple, et le 4-cylindres de 2,0 litres n'osera pas non plus passer de l'autre côté de l’Atlantique. Du moins pas sans assistance électrique. Chaque Wrangler reste un hybride rechargeable chez nous. Ce Wrangler 4XE combine un moteur essence de 2,0 litres avec un moteur électrique pour un total de 380 ch, tout en bénéficiant d'une autonomie électrique d'environ 50 kilomètres grâce à une batterie de 17,3 kWh. Le prix après le facelift reste encore inconnu, mais les premiers exemplaires arriveront au début de l'année prochaine.