Inutile d'en dire plus, mais la Lotus d'aujourd'hui n'est plus la Lotus d'antan. Par exemple, les Britanniques ont déjà dit adieu à leurs emblématiques voitures de sport légères ainsi qu'à leurs moteurs à combustion avec l'Emira, et se tournent vers une vision d'avenir pleine de puissances électriques. Nous avons déjà vu cette vision future avec l'Eletre, et il ne fait aucun doute que Lotus va faire les choses différemment, puisqu'il s'agissait d'un SUV pour la première fois... Ce qui ne veut pas dire qu'ils ne développeront pas d'autres modèles bas à Hethel.

55 POUCES AU HUD

En fait, Lotus vient de dévoiler son Emeya et bien qu'elle soit elle aussi purement électrique, il s'agit essentiellement d'une berline. Ceux qui pensent immédiatement à la Lotus Omega/Carlton des années 80, basée sur l'Opel Omega, feraient mieux de laisser tomber ces pensées. En effet, l'Emeya semble plus susceptible de suivre les lignes d'une supercar étirée avec son nez pointu, son aileron actif et sa ligne de toit inclinée. C'est pourquoi les Britanniques l'appellent une "hyper-GT" électrique, bien qu'il s'agisse d'une hyper-GT avec quatre portes et sans doute un coffre assez spacieux.

Nous ne savons pas encore quel est cet espace, mais nous avons déjà pu jeter un coup d'œil à l'intérieur. Il n'y a pas grand-chose de nouveau à découvrir si vous avez déjà vu l'Eletre, car l'habitacle suit le même langage de conception. Comptez donc sur un volant et une console centrale avec de jolis boutons physiques, et un écran OLED central qui s'occupe du reste des fonctions. Lotus promet également que l'affichage tête haute permet d'afficher un grand nombre d'informations, puisqu'il occupera jusqu'à 55 pouces du pare-brise. En outre, l'Emeya est équipée d'un système audio KEF avec annulation de bruit - parce qu'un groupe motopropulseur électrique n'était pas assez silencieux.

L'INFO SUIVRA...

En ce qui concerne le groupe motopropulseur électrique, le moins que l'on puisse dire est qu'il mérite lui aussi d'être mentionné. L'Emeya est donc équipée d'un moteur électrique sur chaque essieu. Ensemble, ils délivrent 918 ch et 985 Nm de couple aux quatre roues. Si ces chiffres vous semblent familiers, vous avez raison : ils sont identiques à ceux de l'Eletre phare, l'Eletre R. L'Emeya repose donc sur la même plate-forme EPA, bien que son profil plus bas présente apparemment des avantages en termes de performances. Par exemple, la berline électrique accélère de 100 km/h en "moins de 2,8 secondes" tandis que le SUV prend 2,95 secondes, et ensuite, l'Emeya continue jusqu'à une vitesse de pointe de 256 km/h.

Cette accélération plus rapide n'est pas la seule différence entre l'Emeya et l'Eletre. Par exemple, la plus basse des deux a également une batterie légèrement plus petite, bien qu'avec 102 kWh, elle ne soit pas mauvaise. On peut supposer que cela permet également d'économiser un peu de poids, bien que Lotus ne le mentionne pas. Il en va de même pour l'autonomie. Tout ce que nous pouvons savoir, c'est que l'EV peut se recharger rapidement jusqu'à 350 kW, ce qui fait passer l'état de charge de 10 à 80 % en seulement 18 minutes. Plus d'informations suivront dans le courant de l'année, selon Lotus, et la production de l'Emeya devrait commencer en 2024.